Depuis son arrivée au Maroc en 2010, le sélectionneur national Eric Gerets a beaucoup fait parler de lui. Aujourd’hui, face à une disqualification précoce du Maroc de la Coupe d’Afrique des Nations 2012, le Belge se retrouve une fois de plus au centre des débats. Alors que certains supporters accusent l’inefficacité des joueurs, ou encore la mauvaise gestion du football marocain, d’autres ont estimé que le responsable de cette défaite n’était autre qu’Eric Gerets. Certains sont même allés jusqu'à remettre en cause son salaire.
2 500 000 dirhams par mois ?
2 500 000 dirhams par mois. C’est ce que percevrait le technicien belge, depuis son arrivée à la tête de la sélection marocaine, en provenance du club saoudien d’Al-Hilal, en juillet 2010. Bien que cette information ait été démentie dans le passé par l’ancien ministre des Sports et de la Jeunesse Moncef Belkhayat, les mêmes chiffres sont aujourd’hui remis à l’ordre du jour.
En effet, selon le site d’actualité belge 7sur7.be, le salaire annuel du Lion de Rekem «s'élèverait à environ 3 millions d'euros, ce qui en fait le coach d'Afrique le mieux rémunéré». Mais ce n’est pas tout. Selon un classement qui circule actuellement sur la toile marocaine, le technicien belge percevrait aujourd’hui le même salaire que celui de Marcelo Lippi lorsqu’il entrainait l’équipe d’Italie en 2010.
Petit comparatif
Vainqueur notamment de la Coupe du monde 2006 avec l'Italie, de la Ligue des champions en 1996 avec la Juventus, de la Supercoupe d’Europe la même année, Marcelo Lippi est aujourd’hui un entraineur au parcours exemplaire.
Eric Gerets, de son côté, n’a jamais gagné ni Coupe du monde, ni Coupe d’Afrique des Nations. C’est en effet, la première fois qu’il entraine une sélection nationale. Il a néanmoins à son actif 7 titres dont celui de Champion de la Belgique (1997, 1998), de Turquie (2006) et d’Arabie Saoudite (2010).
Il souhaite rester
Malgré un parcours, plutôt décevant des Lions de l’Atlas, Eric Gerets veut rester. «J'ai commencé quelque chose que j'aimerais bien finir. Au milieu de la route, il y a un énorme échec. Si on me laisse faire mon travail, je reste. S'ils (la fédération) ne sont pas contents de mon travail, ils me le diront», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. «Pendant 15 mois, personne ne m'a dit que j'étais un mauvais. Mais en football, lundi tu es un roi, le lendemain tu n'es plus rien. Je prends mes responsabilités».