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Grand Angle

Maroc-UE : Le Maroc, premier bénéficiaire du programme européen de soutien à la démocratie

Le premier pays à bénéficier du programme de soutien à la démocratie proposé par le Conseil de l’Europe en accord avec l’Union européenne est bien le Maroc. Une façon pour l’Europe d’honorer ses engagements dans le cadre des relations de bon voisinage avec le Royaume chérifien. Mais où en est la démocratie au Maroc? 

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Le Secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjon Jagland, en plein discours à l'Assemblée
Temps de lecture: 2'

Le Maroc bénéficiera le premier du programme européen de soutien à la démocratie, annonce faite lundi par le Secrétaire général du Conseil européen, Thorbjørn Jagland, lors de l’Assemblée général du Parlement européen.

Comme l’a signifié un responsable  de l’institution à la MAP, le programme sera d’abord mis en place au Maroc, puis en Tunisie. Ce programme doté d’une enveloppe de 4,3 millions d’Euros, devra aider les pays bénéficiaires à poursuivre leurs réformes démocratiques, leurs indépendances et l’efficacité de leurs pouvoirs juridiques.

Pour Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, à travers cette aide, les européens  «encadrent les relations de bon voisinage avec le Maroc. Nous avons une panoplie d’engagements réciproques qui nous donnent un avantage.», a-t-il déclaré à Yabiladi.

Démocratie, efficacité des pouvoirs juridiques, où en est le Maroc ?

Alors que le gouvernement Benkirane s’attelle à lancer des plans d’actions et des programmes pour l’année 2012, beaucoup de sujets font parler. Si l’heure est encore aux réflexions, aux débats et aux échanges d’idées, les attentes sont grandes.

Les hommes de médias assaillaient déjà le nouveau premier ministre après son investiture, tant les besoin de réformes dans le secteur de la presse est strident. Dans une interview accordée à l’Economiste, le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi,  évoquait déjà quelques éléments du nouveau code de la presse qui sera dévoilé dans quelques semaines. Il préconise la séparation des délits d’opinion des diffamations et autres atteintes à la vie privée. «Personnellement, je suis contre les condamnations pour délits d’opinion…», a précisé le ministre, dans un souci de respect de la liberté d’expression. Un point qui touche directement à la démocratie. «Pour moi, il y a une autre question cruciale : celle des amendes. Parfois, ces dernières sont lourdes et démesurées par rapport au délit. Et c’est ce qui tue l’entreprise de presse qui y a été condamnée».

En matière de droits de l’homme, Human Rights Watch n’est toujours pas satisfaite. L’organisation juge la liberté d’expression partielle. Elle réclame «la fin des emprisonnements injustes de personnes critiquant le gouvernement de façon pacifique» et attend à cet effet, des décisions courageuses de la part du gouvernement en exercice.

D’un autre côté, il y a la justice. Entre ouverture de l’année judiciaire, ce mardi, et revendications des professionnels du métier, Mustapha Fares, président de la cour de cassation, a présenté le bilan 2011. En énonçant les réformes de l’année judiciaire écoulée, M. Fares a tenu à souligner la phase «historique» que vit la justice marocaine dans le sens où elle devient un «pouvoir indépendant», rapporte l’Economiste. Il prévoit en 2012 de faire preuve de «plus de transparence».

Les autorités gouvernementales auront le temps de décider des différentes orientations données à l’année 2012, avant l’arrivée à Rabat en février prochain d’une délégation de haut niveau du Conseil de l’Europe. Une visite ayant pour but de «consulter les autorités marocaines en vue d'identifier des projets précis où son expertise pourra aider les réformes politiques, sociales et juridiques en cours au Maroc», a expliqué un responsable de l’Organisation.

tout a fait d'accord avec abdennahi
Auteur : guymohamedmerlin
Date : le 28 janvier 2012 à 00h39
le pays est malheureusement totalement corrompu. Je n'ai pas l'habitude de parler de mes activités bénévoles.Néanmoins je vais résumé succinctement ,j'ai
pris en charge une famille qui vivait en bidon ville, j'ai fais opéré une mère de famille dont 6 enfants risquaient de de venir orphelins. j'ai adopté un orphelin (pris en charge) à qui le visa a été refusé. (consulat Francais ou Marocain c'est du kif)
Français musulmans depuis 12ans, je pensais finir ma vie au Maroc.
Il y a 3 ans ,j'ai été victime d'un escroc qui m'a volé 40.000euros. profitant de mon retour en France nécessité par l'opération d'un cancer de la mâchoire Malgré mes interventions auprès de toutes les autorités , y compris avocats, et un courrier adressé a sa Majesté M6 par l'intermédiaire de Mr l Ambassadeur du Maroc, je n'ai reçu aucune réponse. Ne souhaitant pas rester en France, j'envisage de m'orienter vers un autre pays(moins corrompu) et ou je pourrais être utile.
La formation n'a rien à voir avec corruption
Auteur : MPHilout
Date : le 25 janvier 2012 à 15h10
@Abdennahi,

Vous pouvez être le mieux formé du Maroc tout en étant corrompu. Formation et probité morale, n'ont rien à voir !
Un honnête homme peut être le dernier des analphabètes et le malfrat peut être des plus instruits et siéger au conseil des ministres.

Par ailleurs, vous faites une erreur, me semble-t-il : les fonctionnaires, les policiers, les douaniers, les trafiquants en tout genre sont du peuple marocain et ils sont souvent corrompus. Ne croyez surtout pas que le peuple serait moins mauvais que les dirigeants qui, eux aussi sont issus du ventre des Marocaines. Ceux auxquels vous avez affaire aux quotidien et vous dégoûtent de l'administration marocaine sont tout simplement vos semblables.
j'ai du mal a comprendre
Auteur : abdennahi
Date : le 24 janvier 2012 à 17h00
le Maroc va recevoir de l'argent pour rendre le pays plus démocratique ?
ce que le Maroc a besoin c'est non pas de l'argent mais des fonctionnaires non corrompus qui reçoivent le droit d’étudier et de ce former à la science administrative réputé dans les universités occidentales, la formation est la clefs de la solution démocratique pas le budget de bonne conscience souvent les conseilleurs ne sont pas les payeurs dans ce cas les payeurs vont non seulement encourager la corruption en remettant des enveloppes de pognons encourageant le système en place .le jour ou l'Europe va comprendre la réalité arabe elles rendra service à la population de base qui en a le plus besoin. Aujourd’hui, elle entretiens une relation de dupe comme l’autruche ayant la tête dans le sable.
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