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Affaire Gnawi : Le rap n’est pas au dessus de la loi, martèle Hassan Abyaba

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Le rappeur Gnawi a été arrêté à son domicile à Salé / Ph. Lz3ar - Facebook
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Les festivals de la musique Rap sont-ils interdits? La question a été posée cet après-midi au ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement.

«Nous n’avons pas des éléments suffisants sur ce sujet. Mais personne n’est au dessus de la loi et la loi s’applique contre ceux qui la violent dans tous les domaines. Nous sommes un Etat de droit et nous avons une Constitution qui s’applique à tous», a déclaré Hassan Abyaba.

Sans citer nommément le procès du rappeur marocain Mohamed Mounir alias Gnawi, qui s’est ouvert aujourd’hui, le ministre a saisi l’occasion pour présenter devant les médias sa propre définition de l’art, affirmant que «toute chanson, quelle que soit sa nature, est tenue de respecter les droits des Marocains et des citoyens, ainsi que les constantes et les principes sur lesquels les Marocains ont été éduqués», a-t-il répondu. 

Et d’ajouter que «l’art est un moyen d’expression et de divertissement et non pas un moyen pour autre chose» mais sans expliquer ce qu’il entend par cette «autre chose».

A rappeler que le tribunal de première instance de Salé a reporté au 25 novembre l'examen du dossier du rappeur, sur demande la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), constituée en tant que partie civile de cette affaire, rapporte ce jeudi l'agence espagnole EFE

Mohamed Mounir alias Gnawi est accusé d'«insultes» à l'encontre de fonctionnaires et des des organismes publics. Il encourt jusqu'à deux ans de prison et une amende de 5 000 dirhams

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