Des chercheurs de l’Université Mohammed V de Rabat et leurs homologues de l’Université de Valladolid se donnent pour objectif de créer de l’énergie à partir des courants océaniques. Ils travaillent en partenariat pour mettre en place des appareils dédiés capables de produire de l’énergie à partir des courants marins.
Ce partenariat vient s’ajouter à celles déjà existantes entre le royaume et ses voisins du nord méditerranéen dans le domaine des énergies renouvelables comme le projet Desertec ou encore Transgreen. Si le premier consiste à exploiter le potentiel solaire du Sahara, le second devrait permettre quant à lui, l’acheminement d’une partie de l’énergie ainsi produite vers l’Europe.
Les deux projets s’inscrivent dans le cadre du Plan solaire méditerranée (PSM), qui vise la construction d'ici 2020, au sud et à l'est du bassin, de capacités de production d'électricité renouvelable, notamment solaire, de 20 gigawatts (GW) dont un quart environ serait exporté vers l'Europe.
A côté, la liaison électrique sous-marine entre le Maroc et l’Espagne, la seule du genre reliant l’Europe et l’Afrique devrait à son tour permettre au royaume du sud, d’exporter de l’énergie vers celui du nord. Une inversion progressive de la tendance, car rien qu’en 2009, le Maroc importait 18% de son énergie.