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Grand Angle

Festival du Film de Marrakech : Le cinéma marocain en quête de reconnaissance internationale

La 11e édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) débute aujourd'hui, vendredi 2 décembre. Le Maroc n’accueillera pas seulement des personnalités internationales mais en profitera pour mettre en avant son cinéma. La programmation compte deux films marocains prévus pour l'ouverture et la clôture du festival. Le premier, réalisé par Narjiss Nejjar, sera en compétition officielle pour remporter l'Etoile d'or du festival.

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« Death of Sale » de Faouzi Bensaidi sera projeté lors de la clôture du Festival le 10 décembre
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Ce soir, à 18h, va s’ouvrir le Festival International du Film de Marrakech. Le Palais des Congrès abritera cette 11e édition jusqu’au 10 décembre prochain. 15 films de différentes nationalités seront départagés par un jury international, présidé par le cinéaste serbe Emir Kusturica. Le 7e art mexicain sera particulièrement observé à cette occasion.

L’industrie nationale du film boostée

Deux longs métrages marocains vont porter haut le flambeau du cinéma national. «L’Amante du Rif» ouvrira le bal. Ce long-métrage de Narjiss Nejjar est en compétition officielle pour remporter l'Etoile d'or du festival. «Death For Sale» de Fouazi Bensaidi a été choisi pour la clôture de l’évènement, le 10 décembre. Les deux cinéastes ont déjà été honorés maintes fois au Maroc et à l’étranger.

En outre, cette édition 2011 comporte des «Coups de cœur» consacrée à la diversité de la production marocaine. Quatre productions nationales seront ainsi projetés à savoir «The end » de Hicham Lasri, « Andalousie, mon amour !» de Mohamed Nadif, «Sur la planche» de Leïla Kilani et «Le retour du fils» d’Ahmed Boulane. La Fondation du FIFM insiste sur ce «signe de soutien à l'éclectisme de la production marocaine actuelle». Dans le souci d’encourager les jeunes cinéastes marocains, la catégorie courts métrages compte trois productions d’étudiants.

Le FIFM participe donc à la promotion du cinéma national. «Le Festival et la production cinématographique nationale sont en partie liés. Un événement de la stature du FIFM donne sens à la production nationale en la promouvant urbi et orbi à travers les médias du monde», explique dans un éditorial le Prince Moulay Rachid, président de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech. Le cinéma marocain est donc de plus en plus perçu comme capable de rivaliser avec le cinéma étranger.  

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