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Grand Angle

Younes Jratlou : Des enquêteurs belges bientôt au Maroc

L’enquête sur la mort de Younes Jratlou, repêché dans la Lys le 10 novembre dans la rivière Lys à Comines, se poursuit mais le parquet de Tournai maintient un silence radio. Dans ce cadre, une commission rogatoire belge se rendra dans quelques jours au Maroc, a-t-on appris de plusieurs médias belges.
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Depuis que le corps du petit garçon de 4 ans a été retrouvé, plusieurs hypothèses (noyade, accident, homicide) ont été émises par les médias. Mais le parquet s’est refusé à tout commentaire pour « secret de l'instruction ». Les funérailles de Younes Jratlou, ont eu lieu samedi 21 novembre dans l’après-midi au cimetière Al Ghofrane de Casablanca en présence de membres de sa famille et de proches. Par ailleurs, les géniteurs de Younes, vivant séparément depuis sa disparition, auraient décidé de rester au Maroc jusqu’au mois de janvier 2010.

Ainsi, l'instruction judiciaire étant toujours en cours, la police fédérale belge dépêchera trois agents à Casablanca pour interroger la famille du disparu, a indiqué Le Vif/Express, citant un quotidien flamand. Les missionnaires profiteront de l’occasion pour rencontrer la première femme de Mohammed Jratlou, le papa de Younes, vivant au Maroc. L’objectif sera de s’entretenir avec elle et de parvenir à déterminer quels étaient les rapports entre les deux personnes. « A travers ces entretiens, les enquêteurs espèrent pouvoir procéder à certaines vérifications », affirme la même source.

De plus, le déplacement au Maroc permettra aux policiers de chercher une explication aux nombreux coups de fils échangés, entre la maison familiale de Comines et des proches résidant au Maroc, peu de temps avant la disparition de Younes, rapporte RTBF. Selon cette chaîne publique, les enquêteurs ont recensé plusieurs appels entre le domicile familial et le Maroc, datant de l'avant-veille des faits.

D’après des sources judiciaires, l’autopsie du corps de Younes n’a pas livré tous ses résultats, des analyses toxicologiques étant toujours en cours. D’ores et déjà, Mohammed Jratlou, est persuadé que son fils « est mort étouffé ».

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