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Grand Angle

Belgique : L’identité des Marocains est liée à leur lieu de résidence


Les Marocains de Belgique se sentent en premier lieu liés à leur ville de résidence. Il en est de même pour les Turcs selon une enquête de l'Université de Hasselt et du Centre pour l'égalité des chances et de la lutte contre le racisme, rapporte ce lundi, le quotidien De Standaard.
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Les travaux menés par Maarten Van Craen et Kris Vancluysen de l'Université de Hasselt, et rendus publics lors d'un congrès international sur la population, indiquent que les Marocains et Turcs se sentent « beaucoup moins Belges, et encore moins Flamands ». « Nous avons pensé en premier lieu, qu’ils se sentiraient Belges, parce qu’ils ont commencé à venir ici dans les années soixante et soixante-dix et parce que c'était la terre promise. Mais cela est faut », signale à De Standaard, Maarten Van Craen.

Les conclusions émanent des témoignages des Marocains ou Turcs vivant à Anvers, Gand ou Genk (région flamande), interrogés sur leur sentiment identitaire. Ainsi, ils s’identifient premièrement à leur lieu d’habitation qu’à une communauté (flamande ou wallonne) ou au pays entier. Cependant, selon ces mêmes conclusions, les Marocains semblent davantage s'identifier au pays d’accueil que les Turcs.

La langue et le contact seraient les principales causes de cette exclusion. Selon les chercheurs, les allochtones parlant et maîtrisant mieux le Néerlandais, se sentent davantage Belges ou Flamands. « Ceux qui ont des contacts avec leurs voisins flamands se sentent plus facilement Belges ou Flamands. Pour se sentir Anversois, Gantois, ou Genkois, il est important d'avoir des contacts avec ses voisins, mais il se peut que ces voisins soient également allochtones », ajoute Maarten Van Craen.

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