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Huile d'argan, entre les mains des coopératives féminines

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30 kg de fruits de l’arganier donnent environ 3 à 4 kg d’amendons pour un litre d’huile d’argan. L’extraire est ne longue affaire, de femmes. Traditionnellement, les femmes amazighes utilisent le temps libre entre leurs différentes tâches ménagères pour le dépulpage, le concassage, la torréfaction, la mouture des amandons et ’extraction par malaxation de l’huile d’argan alimentaire.

De nombreuses coopératives  féminines d’argan ont vu le jour dans la région de l’arganier, entre Essaouira et  Agadir. Ces coopératives sont devenues un véritable business touristique dans la région. Elles invitent les  touristes à découvrir les différentes étapes de la production de l’huile, dans une parfaite mise en scène, souvent dans les espaces de vente mêmes des produits finis.

Selon Hamid, un habitant de Sidi Kaouki, si les coopératives se donnent une image progressiste en expliquant, par exemple, que des cours d’alphabétisation sont proposés aux femmes, celles ci ne sont pas les premières bénéficiaires de la vente des produits. Des propos à nuancer  certainement en fonction de chaque coopérative. Le salaire moyen d’une femme serait, toutefois, en moyenne, de 120 euros par  mois, selon un reportage de Holger Preuße. Plus faible que le salaire minimum et sans commune mesure avec le  prix des produits finis.

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