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Grand Angle

Le cheval, compagnon du paysan marocain

La fantasia est donc certainement l'activité par excellence qui met en valeur la beauté et la douceur du cheval. L'animal joue également un rôle important dans les campagnes marocaines où il accompagne et aide les populations les plus pauvres.

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Il est utilisé comme engin de traction ou d'utilitaire lorsqu'une famille n'a pas les moyens d'acheter une voiture. Le prix d'un cheval, à la campagne, varie entre 10 000 à 15 000 dirhams. Ainsi, le paysan peut transporter dans une petite carriole une partie de sa moisson, de la paille, sa famille ou se rendre au marché. A l'entrée de certains d'entre eux existent, des parkings de carrioles.

Malgré la différence de classe sociale entre les cavaliers des fantasias et les agriculteurs des campagnes marocaines, Yassine Jamali, agriculteur et docteur vétérinaire, souligne l'existence d'un point commun : les deux parties ne prennent pas assez soin de leurs chevaux. «Chez le pauvre, le cheval manque cruellement de nourriture et chez le plus riche, l'animal a trop de nourriture et manque d'exercice. Il est nourri tous les jours de l'année et n'est monté, au final, que 25 à 30 jours par an à l'occasion des moussems, à travers des exercices très éprouvants, qui entraînent très souvent des déchirures musculaires», regrette-t-il. Pour lui, l'objectif d'un cavalier de fantasia est surtout de montrer sa richesse, une richesse qui se répercute sur la santé du cheval. Destiné à la fantasia, il peut coûter jusqu'à 300 000 dirhams.

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