La peine capitale, c’est ce qu’a requis le procureur du roi hier, jeudi 20 octobre, à l’encontre du principal suspect de l’attentat de Marrakech Adil El Othmani, et Hakim al Dah, l’un de ses présumés complices. Concernant les 7 autres accusés, le procureur Khalid Kardodi a requis des «peines maximales, en conformité avec les charges retenues contre eux, et pour constitution de bandes criminelles et non-dénonciation», rapporte l’agence AFP.
Selon le même procureur, «les faits sont avérés, l'accusation est établie, vérifiée et prouvée». Il a aussi rappelé que les concernés ont «avoué avoir adhéré au courant salafiste, jihadiste» et «aux idées d'Al-Qaïda au Maghreb, après leurs séjours en 2005 en Irak, en Syrie, en Tchéchenie, au Mali, en Algérie et en Mauritanie».
Bien qu’elle soit toujours inscrite sur le code pénal, la peine de mort n’a plus été appliquée depuis 1993, au Maroc. Pour rappel, l’attentat de Marrakech, survenu le 28 avril dernier au café Argana a fait 17 morts dont 8 Français et 3 Suisses.