Dans sa quête de nouveaux talents arabes, le staff du nouveau programme musical «Arab Idol» a fait escale, vendredi 9 septembre, à Casablanca. Quelque 1000 jeunes Marocains, âgés de 16 à 25 ans, se sont rués à l’hôtel Royal Mansour où s’est tenu le casting de l’émission, rapporte Les Echos Quotidien dans son édition d’aujourd’hui, mardi 13 septembre. Un jury composé, notamment, du chanteur libanais Ragheb Allama et de la koweitienne Ahlam a fait le déplacement.
«Une opportunité à ne pas rater»
L’émission n’est autre que la version arabe du célèbre «American Idol». Elle sera diffusée par le groupe de télévision saoudienne MBC, à partir de décembre prochain. «Nous ne sommes ni une école, ni une académie. Nous cherchons des voix déjà exploitables, des jeunes talentueux», explique le producteur de l’émission Houcine Jaber, cité par la même source. «Casablanca demeure une étape importante dans la recherche de nouveaux talents. Nous sommes persuadés que le Maroc est une pépinière d’artistes», confie Houcine Jaber, producteur de l’émission, au quotidien Les Echos.
S’ils ont été plusieurs centaines à se présenter, seul quelques candidats se verront sélectionnés par le jury. Une chose est certaine : l’émission constitue une réelle opportunité pour les personnes qui ambitionnent de faire carrière dans la chanson arabe comme c’est le cas d’Ilham, 23 ans : «j'adore chanter. Je ne m'imagine pas faire une carrière dans un autre domaine. (…) J'espère de tout mon cœur que je vais être retenue», a-t-elle déclaré au quotidien le Matin. «Je suis venue de Marrakech spécialement pour participer au casting de cette émission. C’est une opportunité à ne pas rater», a estimé une autre candidate, âgée également de 23 ans, citée par les Echos.
Avis départagés
Tout le monde ne semble pas apprécier le concept de l’émission. Certains y voient même de la débauche : «je ne comprends pas comment des parents marocains et musulmans peuvent soutenir leurs filles dans ce genre de débauche. Ils sont complètement inconscients. Est-ce qu'ils ne se rendent pas compte que pour réussir dans ce domaine, elles seront obligées d'accepter toutes les conditions», a déclaré un passant qui se trouvait à proximité des lieux du casting, interrogé par le quotidien Le Matin.
Toutefois, nombreux sont les parents qui sont venus accompagner leurs enfants ce jour-là. Samira en fait partie. «Il est de notre devoir de soutenir nos enfants pour qu'ils réalisent leurs rêves, quelles que soient les contraintes sociales. Moi aussi, je voulais devenir chanteuse lorsque j'étais plus jeune. Malheureusement, mes parents me l'ont interdit et je continue de me demander ce qu'aurait été ma vie s'ils avaient accepté», a confié la maman avant d’ajouter : «aujourd'hui, j'accompagne ma fille aux castings, pour ne pas commettre la même erreur que mes parents.»
Promo de lancement d'Arab Idol par la chaine de télévision panarabe MBC