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Grand Angle

Libye : Quel sort pour les prisonniers marocains ?

La situation des prisonniers marocains en Libye inquiète l’Observatoire marocain des prisons (OMP), surtout en cette période de quasi chaos qui prévaut dans ce pays. Dans une lettre adressée à plusieurs institutions marocaines, l’OMP tire la sonnette d’alarme et appelle les autorités à agir pour secourir ces détenus. Au ministère en charge des Marocains de l’étranger, on affirme être très sensible à cette question qui, du reste n’est pas des plus faciles à régler.

Publié
Prison d'Abou Salim, Tripoli
Temps de lecture: 2'

L’Observatoire marocain des prisons (OMP) interpelle les autorités marocaines sur la situation de leurs concitoyens emprisonnés en Libye. Une situation qui serait des plus difficiles dans ce pays qui se cherche encore un Etat, après le renversement de Kadhafi par les rebelles du CNT (Conseil National de Transition). Dans une missive adressée récemment à plusieurs institutions du royaume, dont le ministère des MRE, le CCME ou encore le CNDH, l’Observatoire marocain des prisons appelle «les autorités marocaines à intervenir de toute urgence» pour assister ces ressortissants.  

«C’est une situation d’extrême gravité, face à laquelle l’OMP est en droit d’interpeller les responsables pour connaître ce qui est advenu des Marocains détenus et tenir informées leurs familles. Qu’ils soient résidents légaux ou clandestins, le Maroc est responsable de leur sort», a déclaré, au quotidien Le Soir Echos, Me Abderrahim Jamai, vice-président de l’OMP.

Tâche ardue

Du côté du ministère en charge des MRE, on indique être au courant de cette situation, qui mobilise actuellement la représentation diplomatique marocaine en Libye. «Plusieurs Marocains, prisonniers de droit commun, sont détenus depuis des années dans les pénitenciers libyens. Nous en sommes très sensibles et c’est la raison pour laquelle les services consulaires et l’ambassade du Maroc… mènent, en ce moment même, des recherches pour retrouver nos concitoyens». Toutefois, les autorités du royaume ne sont pas encore en mesure de déterminer le nombre de ces prisonniers : « En ce moment de chaos [en Libye, ndlr], il est impossible d’obtenir des données sûres» assure-t-on auprès du département de Ameur.

Transfert vers le Maroc

De toute évidence, les investigations doivent s’intensifier, car certaines familles attendent, depuis le depuis des événements, des nouvelles de leurs proches emprisonnés en Libye. Pour l’OMP le gouvernement doit «publier un communiqué officiel… pour informer les Marocains et surtout les familles [concernées]». Si le Maroc ne fait pas le nécessaire, ce qui serait synonyme d’une «grave erreur vis-à-vis de sa responsabilité pénale», l’Observatoire n’exclut pas «de faire appel aux organismes internationaux, dont la Croix Rouge et l’UE», selon Abderrahim Jamai.

Selon cet avocat, le Maroc peut réclamer aux nouvelles autorités de Tripoli, le transfert de ses ressortissants détenus dans les prisons libyennes. L’OMP appelle en outre le CNDH et le CCME à organiser des réunions sur la situation de ces détenus marocains, voire, si nécessaire à constituer une commission ad hoc chargée de leur dossier.

Monsonge
Auteur : TALFIT
Date : le 06 septembre 2011 à 00h45
je supprime tout le texte qui répondait au texte supprimé qui faisait la propaguande de kaddafi et de ses alliers ....
Dernière modification le 06/09/2011 00:54
Les Démons de notre Planète
Auteur : jeremiah
Date : le 05 septembre 2011 à 20h22
Effectivement, il s'agit que d'une poignée d'hommes et de femmes qui décident du choix de notre monde. C'est eux qui décident de tout et du reste. Les politiciens ne sont que des marionnettes dans la main de ces inhumains pourris.

Arrivé à boycotter d'une manière efficace ces entreprises ressort du miracle dans ce bas monde.....!!!!!

Bref, ce fléau mal connu a toujours existé et il continuera à y être.

Basta

PS : Là où il y a une prison, il y a au moins un marocain ou une marocaine
Voici la liste de ces compagnies de la mort.
Auteur : Clontarf
Date : le 05 septembre 2011 à 15h47
GLOBAL LEADERSHIP CIRCLE

The Coca-Cola Company
Corporate Commercial Bank AD
Deutsche Bank AG
DP Holding SA
EADS North America
Espirito Santo Financial Group
IBM Corporation
Krull Corporation
LexisNexis
Polish Telecom
PwC
SAAB Technologies
The Scowcroft Group
Stewart & Stevenson
Thomson Reuters
VeriSign
CHAIRMAN’S CIRCLE

Akfel Muhendislik
Areva
BAE Systems, Inc.
Baker & McKenzie
Barclays Capital
The Blackstone Group
BP Petrolleri A.S.
Calik Enerji
Chevron
Coca-Cola Icecek
Ernst & Young
Infosys
Lockheed Martin
MCB Bank Limited
New Media Holding Company
Newsdesk Media Group
Novartis Corporation
Olayan America
Omnicom Group, Inc
Qualcomm
Raytheon International
SAIC
Shumadija Sajam
Textron
Tishman Speyer
Türkerler
PRESIDENT’S CIRCLE

African Rainbow Minerals
BBVA
Bloomberg
The Central Bottling Company
CFM Partners
Citigroup, Inc.
Coca-Cola Enterprises
De Sola Group
DEPA
Edelman
Edison S.p.A.
Enerjisa
ENI S.p.A.
Exxon Mobil
First Eastern Investment Group
Genel Energy International Ltd.
Google
Heidrick & Struggles
Ihlas Holding
Kirkland & Ellis LLP
Kreab Gavin Anderson Worldwide
McGovern & Smith, LLC
McKinsey and Company
Medco
News Corporation
Oil Terminal SA
Portugal Telecom
Risk Engineering Ltd.
Scribe Strategies & Advisors, Inc.
Trans Adriatic Pipeline AG
Trust Corporation
UBS Securities LLC
WPP Group PLC
Zurich Insurance Company
EXECUTIVE CIRCLE

Alcoa Inc.
AT&T
Avon Products, Inc.
The Boeing Company
Booz Allen Hamilton
The CNA Corporation
Corsair Capital LLC
Credit Suisse Bank
DC Capital Partners
Deloitte Services LP
Delta Petrol Urunleri Ticaret A.S.
Dornier Seawings AG
The Dow Chemical Company
Dtek
Duke Energy Corporation
General Dynamics
Georgian Industrial Group Holding Ltd
GM Korea Company
GMAC
Goldman Sachs
Henry Schein, Inc.
IMAX Corporation
Jones Lang LaSalle
JP Transnafta
JPMorgan Chase & Co.
Khaled Juffali Company
KPMG International Cooperative
Lufkin Industries
McLarty Associates
Merck Vaccines
Metalmark Capital
Northrop Grumman Integrated Systems
Rockefeller Financial
S.N.G.N. Romgaz S.A.
SAS
Setgaz
The Shell Company of Turkey Ltd.
U.S. Chamber of Commerce
Zorlu Ener
Arrêtons de croire nos chers médias
Auteur : Clontarf
Date : le 05 septembre 2011 à 15h42
La guerre est loin d’être terminée; en fait, les rebelles libyens doivent toujours prendre Tripoli, où des sections entières de la ville demeurent en lutte. De plus, d’autres villes comme Sirte, Bani Walid et tout l’intérieur de la Libye sont toujours sous le contrôle complet du gouvernement qui a repoussé les rebelles pendant les deux dernières semaines même avec les bombardements meurtriers de l’OTAN et le désir avéré de l’organisation d’affamer la population pour la soumettre. En dépit de tout cela, la médiacratie a chanté la perpétuelle litanie sur les “rebelles victorieux” et se focalisent, quoi que de manière totalement irréaliste, sur la “reconstruction rapide de la Libye”. De manière non surprenante, cette “reconstruction” sera faite selon le modèle de Wall Street et de la city de Londres et non pas selon celui du peuple libyen.

Le conseil Atlantique (NdT: Atlantic Council en anglais, un think-tank américain fondé par la famille Rockefeller), un think-tank financé par quelques fortunes 500 et dont l’existence entière réside dans la réalisation des intérêts collectifs de l’élite de la corporatocratie financière (incluant Shell, BP, Chevron, Exxon et une myriade d’entreprises attachées au complexe militaro-indistriel), a résumé la nature “dirigée” de la reconstruction de la Libye dans un article intitulé de manière très appropriée: “Reconstruire la Libye”. Dans sa phrase d’ouverture, il est reconnu même du bout des lèvres (de la plume) que les combats continuent toujours à Tripoli. De plus, l’article, rédigé par des initiés de Washington, concède également que les rebelles ne représentent “qu’une portion des intérêts de la Cyrénaïque (l’Est de la Libye), intérêts alignés avec les pays de l’OTAN.”

Malgré à la fois une réalité tactique instable des rebelles tout comme leur légitimité inexistante, ajouté à cela la façon désormais connue dont leurs combattants sont commandés par des terroristes notoires tirés des rangs les plus extrêmes d’Al Qaïda, l’article du conseil atlantique pousse le bouchon jusqu’à dire que “l’immense richesses des ressources de la Libye, sa petite population et sa faculté à attirer des investiseemnts étrangers et de l’expertise”, aideront dans la perspective d’une bonne croissance économique. L’article prend une attention toute particulière à conseiller les puissances occidentales sur le comment ne pas paraître engagées dans un “néo-colonialisme” en utilisant intelligemment au cours du développement de ce régime marionnette la politique de la “carotte et du bâton”. L’article suggère également que ceux qui servent le gouvernement de Kadhafi soient utilisés pour bâtir le régime des rebelles afin d’éviter un vide prolongé du pouvoir et l’instabilité qui ne manque jamais d’accompagner ce vide de pouvoir, instabilité qui est déjà prévalente dans le sillage des bombardements de l’OTAN et l’offensive subséquente des rebelles de Benghazi.

Entre la lecture de l’article et la vision de la photo l’accompagnant, montrant les deux super-traîtres libyens Mahmoud Jibril et Moustapha Abdul Jalil accompagnés de leurs sponsors et commanditaires européens, nous avons une vue très précise du véritable néo-colonialisme qui se déroule sous nos yeux. Les rebelles ne sont qu’une horde de mercenaires ultra-violents emmenés par un leadership ultra-servile incapable de prendre une décision simple de manière indépendante sans avoir d’abord à en réferrer à Doha, Paris, Rome ou Washington.

Alors même que les véritables architectes de la guerre de Libye qu’ils ont planifiée depuis des décennies, appellent à une force d’occupation de l’OTAN pour superviser la remise en ordre de la Libye, la médiacratie se désespère de faire un portrait des rebelles comme étant les nouveaux maîtres souverains et indépendants de la Libye. Afin d’y parvenir, la médiacratie a publié des papiers sur le comment les rebelles ont “rejetté” les appels à l’extradition du supposé coupable de l’attentat de Lockerbie Abdelbaset Ali el-Megrahi ainsi que le “rejet” des forces au sol de l’OTAN, alors même que les forces de l’OTAN combattent côte à côte avec les rebelles au moment où nous discutons ces faits. Ces manipulations de relation publique sont aussi inoffensives que les menaces de l’Egyptien Mohammed el-Baradei d’engager une guerre avec Israël, menaces qu’il avait proférées alors même qu’il était assis en tant que membre de l’International Crisis Group aux côtés du président israélien Shimon Pérès. Ces manipulations ne sont faites que pour abuser de la crédulité d’un public mal informé et donner une légitimité tirée par les cheveux à ces régimes marionnettes, alors qu’en fait aucune légitimité n’existe.

Clairement, avec un régime totalement fabriqué, dont le pouvoir politique est totalement aux mains des puissances étrangères qui les animent de derrière le rideau, rien de ce qui peut ressembler à une “libération” n’a été accompli en Libye. Quand nous considérons les chefs commanditaires de cette guerre de Libye et que la “reconstruction” à venir provient des bureaux de think-tanks financés par quelques Fortune 500 comme le CFR, la Brooklyn Institution et l’Atlantic Council déjà mentionné; ainsi toutes ces suspicions sont confirmées.

Une injustice horrible a été commise en Libye à la fois contre son peuple, infligée par ces hordes de rebelles qui suivirent les bombardements meurtriers de l’OTAN, et aussi contre ces jeunes hommes dupés à embrasser la cause de leur “libération” alors que la seule “liberté” à être gagnée est celle des banques étrangères et des multinationales qui vont pouvoir opérer parasitairement et sans conteste dans une autre nation conquise.

Au delà des politiciens marionnettes comme Sarkozy, Obama et Cameron, qui doivent aussi payer le prix pour leurs crimes contre l’humanité, l’Atlantic Council, un moulin à faire de la politique de soutien sans fin à ces crimes flagrants, nous fournit également de manière fort à propos une liste de ces entreprises commanditaires de leurs activités. Ci-dessous sont indiquées les entreprises multinationales qui doivent être boycottées, remplacées localement, et ainsi mises en faillite. Nous avons depuis bien trop longtemps troqué notre liberté et notre indépendance au profit de ces entreprises aux ramifications tentaculaires mondiales et ce pour la promesse creuse de la facilité. En retour nous n’avons rien reçu si ce n’est scandales, vol, et guerre qui ont pompés notre nation à sec financièrememt et aussi au sens littéral. Voici les personnes à blâmer et vous pouvez commencer à leur faire payer le prix de leurs forfaits dès aujourd’hui en les boycottant systématiquement et en les remplaçant tous et chacun d’entr’eux.
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