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Grand Angle

Saïd Mahrouf : Des robes pour les Galeries Lafayette [Magazine]

Les Galeries Lafayette ont sélectionné – pour ne pas dire «élu», prestige de l’enseigne oblige – la dernière collection de robes prêt-à-porter du styliste maroco-néerlandais Saïd Mahrouf. Reconnaissance.

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Saïd Mahrouf est un homme occupé. Il travaille d'arrache pied pour honorer la commande d'un client un peu particulier. Le styliste ou «fashion designer» - nom qui lui correspond mieux par le caractère très sculptural de ses créations - a vu sa collection automne hiver 2011 achetée par la prestigieuse enseigne de luxe française, les Galeries Lafayette.

Né à Asilah, en 1973, Saïd Mahrouf a grandi à Amsterdam, aux Pays Bas, avant de déci¬der de revenir s'installer, provisoirement du moins, à Casablanca, en janvier 2011 : «trop de choses à faire ici, pour continuer à faire des allers retours.» Il habille certaines clientes privées, réfléchit à sa prochaine collection, est actuellement en pleine production pour les Galeries.

24 pièces, en deux tailles différentes et quelques accessoires composent la sélection. «J'ai la complète main sur la production, la distribution, etc.», se réjouit le créateur, dont les Galeries est la première grande enseigne qui ait acheté ses collections. Une première pour le créateur qui possède deux boutiques exclusives à Amsterdam et à Casablanca, un coup de maître.

Saïd Mahrouf a débuté avec le design, en étudiant au Gerrit Rietveld Art Academy, puis au Pratt Institute de New York. Il a longtemps oscillé entre plusieurs formes artistiques. «Pendant 9 ans j'ai réalisé des performances dansées et des installations vidéos», détaille Said Mahrouf. Ces créations ont été exposées dans plusieurs musées dont le Cooper Hewitt national design museum de New York.

Le rapport entre l'espace et le corps, propre à la danse, et les lignes et les volumes du design se retrouvent dans le style du créateur de mode. Les étoffes drapent et tombent majestueusement sur les formes. Un jeu de lignes, parfois, ajuste parfaitement plusieurs pans de tissu. «Je drape les silhouettes directement sur les mannequins. C'est comme sculpter du tissu sur le corps», raconte le fashion designer.

Cet article a été précédemment publié dans Yabiliadi Mag n°9

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