A l'approche du mois sacré les prix des produits de grande consommation s'envolent. Dans son édition du 20 juillet, le quotidien Le Soir Echos, parle de «l’effet ramadan». Selon la publication, le prix du kilogramme de pois chiches serait passé d’une fourchette de 9-15 dhs à celle de 15-25 dhs, chez les grossistes.
Effet prévisible, les détaillants - les épiciers ou grandes surfaces - poussent les enchères pour garder voire améliorer leurs marges. Le prix de la tomate a plus que doublé : il est passé de 2,95 dhs/kg, la semaine dernière, à 6,90 dhs/kg mardi soir, au Acima des Twin Center de Casablanca. La facture s'annonce donc très salée pour la harira cet été.
Le Soir rapporte également que les légumes ne seraient pas les seuls concernés par l’inflation. L’huile aussi aurait suivi la tendance haussière. En général, l’indice des prix à la consommation sur les denrées alimentaires devrait progresser de 0,3 à 0,5%, selon les prévisions du Haut commissariat au plan (HCP). Une augmentation qui a déjà commencé en dépit de la baisse, en juin, de l'indice des produits alimentaires de 0,9%.
La raison de cette subite flambée des cours ? Le ramadan. Le Soir note que «les dépenses des consommateurs marocains enregistrent une hausse significative durant cette période». De plus, cette demande devrait être encore plus importante étant donné que la période coïncide, cette année encore avec le retour estival des MRE qui viendront grossir les rangs des consommateurs. Suivant cette logique le marché de certains produits comme le lait, le sucre, ou encore le miel et la farine, très prisés durant cette période, devrait être très volatile. A moins que le ministère des Affaires économiques ne joue son rôle de stabilisateur, parvenant à maintenir fixes les prix à la consommation pour ces produits.