La rencontre du ministre en charge de la Communauté marocaine de l’étranger avec les Marocains établis dans la capitale belge s’est déroulée dans une ambiance électrique, samedi 25 juin. Du 25 au 27 juin, Mohamed Ameur était en tournée dans quelques grandes villes européennes pour mettre en avant les nouveautés de la constitution soumise au référendum le 1er juillet. A Bruxelles, la partie n’a pas été facile pour le ministre.
Toute l’assistance était sur les nerfs. A commencer par un homme qui s'énerve de se voire refusée l'entrée de la salle parce qu’il est «militant du Mouvement du 20 février» en Belgique. Après avoir dénoncé la «démocratie makhzénienne» à l’extérieur, il a attendu d’être devant le ministre pour crier de nouveau sa colère.
Il n’est pas le seul à élever la voix. D’autres personnes, ayant apparemment des soucis personnels à régler, n’ont pas hésité à monter sur l’estrade et interrompre le ministre pour plaider leur cause. Des désaccords de points de vue dans l’assistance ont aussi créer un véritable tohu-bohu. Le désordre a obligé Ameur, très dépité, à sortir de sa réserve et à interpeler directement les agitateurs.