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Grand Angle

Evaluation du climat des affaires au Maroc : Peut mieux faire !

 Présenté aujourd’hui à Rabat par Richard Boucher, secrétaire adjoint de l’OCDE et Nizar Baraka, le rapport de l’OCDE est le fruit d’une évaluation du climat des affaires marocain par le Cadre d’action pour l’investissement et s’appuie sur les principes de gouvernement d’entreprise établis par l’OCDE et reconnus mondialement. Synthèse.

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Temps de lecture: 3'

D’abord saluer les réformes entreprises par le Maroc pour la dernière décennie, puis l’inviter à les poursuivre, les approfondir et en entreprendre d’autres.  La Stratégie de développement du climat des affaires (SDCA) se veut une base de départ pour la création d’une feuille de route économique pour le Maroc, à travers une évaluation multidimensionnelle portée sur douze axes principaux.

• la politique et la promotion de l'investissement 

Politique moteur de la croissance économique, la promotion de l’investissement à été placé au cœur du débat. Le Maroc est invité à faciliter l’entrée des investissements par la levée des obstacles juridiques, à simplifier les procédures administratives et à renforcer la transparence.

• la politique de privatisation et les partenariats public-privé

L’OCDE félicite le Maroc pour le parcours réussi de sa politique de Partenariats Public-Privé (PPP) lancée dès 1993. Et l’encourage à institutionnaliser une unité PPP et élargir son champ d’action.

• la politique et l’administration fiscale

Le rapport salue les initiatives entreprises par le Maroc, notamment la réduction des taux d’imposition, la modernisation et la simplification de son système et l’élaboration de bilans des dépenses fiscales. Le Maroc est appelé cependant à simplifier le système fiscal, à supprimer ses niches, et à renforcer la discipline et la transparence fiscales.

• la politique commerciale et la facilitation des échanges commerciaux

L’engagement du Maroc dans la libéralisation du commerce est fort apprécié, au même niveau que la signature de plusieurs accords de libre-échange. L’obtention du statut avancé par l’Union Européenne est citée dans le rapport comme une consécration. L’OCDE regrette néanmoins une certaine vulnérabilité due à la non-diversification des partenaires et la faiblesse des exportations à forte valeur ajoutée. Le Maroc est invité à soutenir les entreprises exportatrices à travers la certification et le crédit export.

• les politiques pour de meilleures réglementations et procédures pour les entreprises

L’OCDE ne nie pas la bonne volonté du Maroc de réformer la législation et de mieux encadrer les entreprises, à travers notamment le Plan emergeance ou encore le Comité National de l’Environnement des Affaires (CNEA). L'organisation recommande cependant au Maroc de «s’atteler à des problèmes connexes tels que la politique du travail ou l’accès au foncier».

• la politique et la promotion des petites et moyennes entreprises

Désigné comme un pilier de la croissance économique, ce secteur souffre pourtant de faiblesses structurelles, notamment en terme de compétitivité, de capitalisation, productivité et d’informalité, selon le rapport. Les défis identifiés concernent l’activité informelle, l’innovation, l’accès au financement et les compétences de gestion.

• la lutte contre la corruption

Sans doute la tache noire du rapport. Malgré l’instauration de l’ICPC, la ratification de la Convention des Nations Unies contre la corruption, le Maroc est encore loin du compte. Une série de recommandations et de défis à relever concluent cette dimension là.

• la gouvernance d'entreprise

Révisions législatives, création de la commission nationale pour la gouvernance d’entreprise, ou encore la publication du code marocain des bonnes pratiques de gouvernance sont des mesures prometteuses. Cependant, le rapport déplore un décalage entre les principes énoncés et la pratique des entreprises sur le terrain.

• le droit des affaires et la résolution des litiges commerciaux

La rigidité administrative, le «manque d’efficacité des tribunaux de commerce», et la non application du droit des affaires sont brandies comme freins principaux.  Renforcer les capacités institutionnelles, la protection de la propriété foncière, la transparence dans l’arbitrage et la médiation seront, par conséquent une bonne soupape pour évacuer les tensions «commerciales».

• l’infrastructure

«Facteur décisif» pour une économie durable, le Maroc a fait des progrès en matière d’infrastructure de base et de pointe. Le réseau ferroviaire reste à développer, tout comme la téléphonie fixe et le réseau électrique. Le rapport recommande vivement au Maroc de parier sur les énergies renouvelables pour réduire sa dépendance énergétique.

• le capital humain

« La rattrapage du Maroc en matière d’éducation et de formation est notable». Voilà qui est dit, mais le chômage continue de sévir. Et pour cause : le décalage entre la formation et les profils requis en entreprise, le déphasage linguistique entre l’arabe et le français. Coordonner donc entre la formation et le marché de l’emploi serait un premier pas urgent et fondamental.

• l’accès au financement

Le rapport met la lumière sur le côté discriminatoire du crédit bancaire au Maroc. Le crédit finance plutôt les grands projets que l’entreprenariat. Les garanties exigées par les banques pourraient être allégées  et les pouvoirs du contrôle déontologique des valeurs mobilières (CDVM) renforcés.

Ces résultats ne sont que ceux d'une première phase des de cette étude. L’OCDE compte, dans un deuxième temps définir les réformes prioritaires à entreprendre pour le Maroc et dans un dernier temps, apporter son soutien à la mise en œuvre de ces réformes.

Transparency
Auteur : Machahir123
Date : le 09 juin 2011 à 22h59
Grand fléau du Maroc
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Dernière modification le 10/06/2011 11:12
A LIRE ABSOULUMENT
Auteur : casasuisse
Date : le 09 juin 2011 à 12h27
LE ROI DOIS INTERVENIR A LA TELE ET PROPOSER UNE LOI CONCERNANT LA CORRUPTION DE DONNER 20ANS DE PRISONS A TOUTES PERSONNE QUI FAIT DE LA CORRUPTION ET JE SUIS SUR QUE LES GENS VONT REFLECHIR A DEUX FOIS , VIVE LE MAROC VIVE LES MAROCAINS ET VIVE LE ROI ET NON AUX MANIFESTATIONS
Dernière modification le 09/06/2011 12:33
Corruption
Auteur : tfk59
Date : le 08 juin 2011 à 21h58
Grand fléau du Maroc
http://www.transparency.org/policy_research/surveys_indices/cpi/2010/results
Je viens de voir ce rapport et le Maroc est presque pareil que l'Italie! Bon pour le Maroc je suis pas choqué, mais l'Italie!! Ca doit être à cause de la mafia. Autres constats, nos voisins algériens sont plus corrompus que le Maroc. Ca non plus je ne savais pas.
Bon j'espère qu'il y aura moins de corruption inchallah. Mais je trouve que ce rapport montre que même dans l'OCDE, la situation n'est pas si bonne. Donc pourquoi ils critiquent?

Au Maghreb:
Maroc: 85e
Algérie: 105e
Tunisie: 59e

Les mauvais élèves de l'OCDE:
Italie: 67e
Turquie: 56e
Mexique: 98e (égalité avec l'Egypte)
Slovaquie: 59e (= Tunisie)
Grèce: 78e




la corruption
Auteur : momo12369
Date : le 08 juin 2011 à 21h36
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