Le Comité pour la libération de Ceuta et Melilia maintient la pression sur les autorités des deux villes du nord marocain, sous autorités espagnole. Ce lundi 9 mai, dans l’après midi, certains de ses membres sont descendus dans les artères de Melilia pour appeler au boycott des élections régionales du 22 mai prochain. Mais cette fois, les policiers espagnols s’étaient invités dans la partie, en procédant à l’arrestation d’un des jeunes qui distribuait des tracts. Ses autres camarades ont, quant à eux, pu échapper aux éléments de la Guardia civil, rapporte Europa Press.
Par contre, le jeune interpellé a lui été conduit dans les locaux de la Guardia civil, où son passeport a été confisqué, avant qu’il ne soit reconduit vers la frontière 48 heures plus tard. Il aurait subi, le temps de son interpellation, un interrogatoire assez musclé à en croire les membres du Comité de libération. Le jeune militant a été transporté, dès sa remise en liberté, à l’hôpital El Hassani de Nador pour consultation.
Cette interpellation est la première du genre depuis le début des actions du Comité pour dissuader la population locale de participer aux élections régionales. Une fois, ses activistes avaient même envahi la grande place d’Espagne de Melilia, en y déployant un grand drapeau du Maroc. En mars dernier, ils avaient appelé les musulmans, qui constituent la moitié de la population locale, à boycotter les élections dans ces présides contrôlés par le Parti populaire espagnole.