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Grand Angle

Sahara : Prorogation sans extension du mandat de la Minurso

Le rapport du Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Ban Ki-moon, est finalement arrivé entre les mains du conseil de sécurité. M. Ban Ki-moon propose une prorogation du mandat de la Minurso de 12 mois. Il ne devrait pas être étendu à la question des droits de l'homme.

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«Je demande au Conseil de sécurité de m'épauler en réaffirmant le rôle de la Mission et en veillant à ce que les conditions minimales de son bon fonctionnement soient remplies, et je demande leur coopération aux deux parties, le Maroc et le Front Polisario. Cela étant posé, et compte tenu de l'action menée sans relâche par mon Envoyé spécial, je recommande au Conseil de proroger de 12 mois, jusqu'au 30 avril 2012, le mandat de la MINURSO». Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'ONU a rendu son rapport sur le Sahara occidental, vendredi 15 avril, au Conseil de sécurité.

Dans son rapport, M. Ban Ki Moon déplore la violence «les pertes en vies humaines et la destruction de biens occasionnées par les actes de violence qui se sont produits à Gdim Izik et à Laayoune le 8 novembre». Il engage, à cet effet, toutes les parties à s'abstenir à l'avenir de recourir à la violence.  Le Secrétaire général a fait remarquer qu’en dépit des 10 séries de pourparlers entreprises ces quatre dernières années, le processus de négociation entre les deux parties opposées (Maroc et Polisario) «reste dans l’impasse».

M. Ban a exprimé sa crainte quant au risque d’étincelle au Sahara si jamais les décisions ne sont pas prises de manière démocratique. «Si l'on aboutit à un statut final au sujet duquel la population n'a pas exprimé ses vues clairement et de manière convaincante, on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara occidental et dans la région», a-t-il déclaré. Le Secrétaire général a notamment suggéré au Conseil de sécurité de recommander aux deux parties de «trouver un moyen de faire participer des membres respectés d'un large groupe représentatif de la population du Sahara occidental à l'intérieur et à l'extérieur du territoire, de manière officielle ou officieuse, à l'examen des questions liées au statut final et à l'exercice de l'autodétermination et aux débats sur ces questions».

Aucune mention de l’extension du mandant de la Minurso ?

M. Ban Ki-moon juge important que la question des droits de l’homme soit prise en compte pour le règlement du conflit dans son ensemble. Il a, à cette occasion félicité le Maroc pour son engagement pris à assurer, sans condition ni obstacle, l’accès aux titulaires de mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme. Ces compliments ont donc été maintenus alors qu'ils avaient créé la polémique : une fuite avait indiqué qu'ils devaient être retiré du discours, provocant la colère de Rabat. «J'attends maintenant que les mécanismes du Haut commissariat pour les réfugiés s'engagent de leur côté à examiner de façon indépendante, impartiale et soutenue les allégations faisant état de violations des droits universels du peuple du Sahara occidental dans le territoire et dans les camps avant la présentation de mon prochain rapport», écrit-il.

Bien que le Secrétaire général démontre toute au long de son rapport l’importance d’une prise en compte des droits de l’homme pour une meilleure résolution du conflit, nulle part il ne fait mention de «l’extension du mandat» de la Minurso. Il ne mentionne pas non plus, un quelconque «mécanisme de surveillance» des droits de l’Homme. Toutefois, selon M. Ban Ki Moon, «la présence de la Minurso a toujours un sens». Il la considére comme étant garante de la stabilité du cessez-le-feu. En effet, en 20 ans d’existence, cet organisme a permis un changement «spectaculaire» de la situation au Sahara.

Le Front Polisario réagit

La publication du rapport du secrétaire général de l'ONU, plutôt favorable à Rabat, l'a pas manqué de suciter la réaction du Polisario. Ahmed Boukhari,  représentant du Front Polisario à l’ONU, a appelé, mardi 19 avril, le Conseil de sécurité à prendre des mesures «pour faire avancer le processus de négociations afin de permettre au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’autodétermination», selon El Watan.

Selon le député sahraoui, il faudrait un mécanisme des droits de l’homme «permanent, indépendant et impartial», ayant «une liaison directe avec le Conseil de sécurité, compte tenu de l’importance des droits de l’homme dans un processus politique devant aboutir à un processus d’autodétermination». Il propose au Conseil de sécurité de donner «orientation concrète et constructive» au processus de négociation entre le Maroc et le Front Polisario. 

Mardi, le Conseil de sécurité a poursuivi ses consultations à huis-clos sur le Sahara occidental. Les membres du Conseil ont entendu des exposés de l'Envoyé personnel du Secrétaire général, Christopher Ross, et du chef de la MINURSO, Hany Abdel-Aziz. Le Conseil Sécurité rendra sa décision finale vendredi 27 avril. Selon toute vraisemblance, il suivra les recommandations de Ban Ki Moon.

l' INTANGIBILITE
Auteur : othmans
Date : le 22 avril 2011 à 10h09
Les strateges Algeriens ont cru tres malin de profiter de l'OUA en y adhérant, ils en ont pris pretexte pour renier les accords Bilateraux Algero/Marocains. Pour diverses raisons, les puissances n ont pas aidé le Maroc avec toute la documentation existant dans les chancelleries parce que cela aurait ete un precedent leurs interets en Afrique leur commandaient de garder le silence. L'Algerie plus armée sachant le Maroc non preparé à une confrontation mediatique et diplomatique, forte de tout le petentiel forgé lors de sa lutte pour l independance et connaissant intimement les dirigeants Marocains et les opposants en a profité sans escompter que la bataille serait de longue duree. Aujourd hui le Maroc est capable avec ses etudiants, ses diplomates ses journalistes et son publique d aller rechercher les faits historiques, les documents existants dans l histoire des nations pour conforter son action et demander ses droits. L'Algerie a cru que on pouvait faire table rase de l histoire. Aujourd hui meme des EDEM KODJO avouent les manipulations. L'OuA meme n, existe plus meme si elle a ete remplacée par un noveau machin qui n a aucun lien historique avec le Maroc. L'Algerie et ses manigances au Sahara et au Sahel et chez ses voisins est mise a nue particulieremetn avec l affaire des mercenaires en Libye ce qui donne crédit à toutes les theses et plaintes Marocaines à propos du polisario et de la COALITION ALGERIE/GADHAFI/FRANQUISTES ESPAGNOLS...... Cela a couté à toute l'Afrique du Nord, 30 années de developpement. Quand en verrons nous enfin la fin. Faut il attendre la fin des ALGERIENS OUJDIS ou c est autre chose mais quoi???
a descanut
Auteur : othmans
Date : le 21 avril 2011 à 13h14
salut, Il y a bien longtemps que le piege du pretendu referendum s est referme sur le Maroc dans sa naiveté.
Hassan ii a ete trompé par Mietterand, qui lui devait une fiere chandelle. Mitterand en complice avec d autres l a fait avancer dans le guet ensuite Hassan ii a compris trop tard qu il avait ete fait puisque l utilisation de mercenaires du Sahel brouillait les cartes des nbombres de votants coté campements Tindouf..... alors la longue bataille a commencé. On peut donc vivre en désaccord avec son voisin add vitam eternam..... Qui sait dans 20 ans de quoi le monde sera fait. Un seul principe prévaut en matiere de territoires depuis l antiquité et bien au delà, PROPRIETE VAUT TITRE!!!!
L' Algerie le fait au Sahara central et au Sahel à notre detriment alors......
version original
Auteur : Bric
Date : le 21 avril 2011 à 12h33

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Etranger (Jeudi 21 Avril 2011)

Mettant en garde contre toute solution ignorant l’avis des Sahraouis
Les demi-mots de Ban Ki-moon


En affirmant dans son rapport que l’aboutissement à “un statut final au sujet duquel la population n'a pas exprimé ses vues clairement et de manière convaincante, on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara occidental et dans la région”, le secrétaire général de l’ONU appelle indirectement à l’organisation d’un référendum dans l’ancienne colonie espagnole.


Constatant son incapacité à faire avancer le dossier en raison des nombreux blocages, notamment marocains avec le soutien de la France, le secrétaire général des Nations unies s’en remet au Conseil de sécurité auquel il demande de l’épauler tout en demandant leur coopération aux deux parties, le Maroc et le Front Polisario. En effet, dans son rapport publié mardi sur la situation prévalant au Sahara Occidental, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a étalé au grand jour ses préoccupations suite à la détérioration de la sécurité dans ce territoire annexé par le Maroc en 1975 après le retrait de la puissance coloniale espagnole.
Il estime que ce résultat est dû à l'absence d'accord de paix entre le Maroc et le Front Polisario et du maintien du statu quo qui dure depuis 20 ans dans le territoire. “Je déplore les pertes en vies humaines et la destruction de biens occasionnés par les actes de violence qui se sont produits à Gdeim Izik et à Lâayoune le 8 novembre, et j'engage toutes les parties à s'abstenir à l'avenir de recourir à la violence”, écrit Ban Ki-moon dans ce rapport transmis au Conseil de sécurité et qui décrit la situation sur le terrain et l'état de l'évolution des négociations au cours de l'année passée. Pour justifier son pessimisme, le SG onusien rappellera qu’après quatre années et 10 séries de réunions entre les parties, le processus de négociation “reste dans l'impasse”. “Aucune des parties n'a accepté la proposition de l'autre en tant que seule base de négociation et aucune n'a pris à ce jour des mesures qui indiqueraient qu'elle est disposée à avancer sur la voie d'un compromis acceptable”, soulignera-t-il. Faisant le lien avec “cette période de manifestations et de contestation dans toute la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord”, il estimera que “les sentiments de la population du Sahara Occidental, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du territoire, au sujet du statut final de ce dernier, sont plus que jamais au coeur même de la recherche d'un règlement juste et durable. Mais ces sentiments demeurent inconnus”. Dans cet ordre d’idées, il mettra en garde contre des solutions ne prenant pas en compte l’avis des populations sahraouis, en d’autres termes la non organisation d’un référendum d’autodétermination, en affirmant : “Ce qui est clair, c'est que si on aboutit à un statut final au sujet duquel la population n'a pas exprimé ses vues clairement et de manière convaincante, on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara Occidental et dans la région”. Voilà une manière de plaider pour un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental.
Par ailleurs, il proposera au Conseil de sécurité de recommander trois initiatives aux deux parties en conflit. Selon lui, il faut d’abord “trouver un moyen de faire participer des membres respectés d'un large groupe représentatif de la population du Sahara Occidental à l'intérieur et à l'extérieur du territoire, de manière officielle ou officieuse, à l'examen des questions liées au statut final et à l'exercice de l'autodétermination et aux débats sur ces questions”. Ensuite, il faudra “approfondir encore l'examen de leurs propositions respectives et, en particulier, chercher un terrain d'entente sur le principal point de convergence de leurs deux propositions : la nécessité d'obtenir pour tout accord l'approbation de la population”. Enfin, il est question de “consacrer des efforts supplémentaires à l'identification et à l'examen d'une vaste gamme de questions de gouvernance en vue de répondre aux besoins de la population du Sahara Occidental”.
Quant à la prise en compte des questions relatives aux droits de l'homme qui est également importante pour le règlement du conflit dans son ensemble, Ban Ki-moon prend note des initiatives récentes du Maroc, qui englobent les institutions nationales, de même que l'idée d'exploiter plus pleinement les possibilités offertes par les mécanismes du Conseil des droits de l'homme et se félicite de l'engagement pris par le Maroc d'assurer un accès sans condition et sans obstacle à tous les titulaires de mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme.
Il ajoutera toutefois : “J'attends maintenant que les mécanismes du Haut commissariat pour les réfugiés s'engagent de leur côté à examiner de façon indépendante, impartiale et soutenue les allégations faisant état de violations des droits universels du peuple du Sahara occidental dans le territoire et dans les camps avant la présentation de mon prochain rapport”.
à mechmechi
Auteur : othmans
Date : le 21 avril 2011 à 10h32
Bonjour, j aime votre analyse. Logiquement, aujourd hui, l ONU connaissant la vérité devrait se retirer de cette affaire. Si on en croit l Algerie elle ne va pas se meler des affaires de ses voisins. Prenons la au mot. Comme nous nous entondons bien entre nous et que la regionalisation est bien en marche et la démocratisation avec alors nous pouvons poursuivre notre chemin. Comme je repondais recemment à un jeune à propos de sa famille, on choisit ses amis mais pas sa famille celle ci a ses bons cotés et avec ceux ci il y a les petits soucis. Il faut simplement apprendre à vivre avec. Les Anglais et les Francais ont eu diverses guerres dans leur histoire dont celles de 30 ans et encore mieux celle de 100 ans. En quoi sommes nous tellement differents des autres etres humains. Deux petits conflits pour nos independance avec un adversaire desirant se debarasser de nous,.... heureusement que nous n avons eu que ca. Soyons intelligents pensons a mieux exploiter nos bonnes capacités. Moi j ai des amis Algeriens et une fois il y en a un qui m a dit... vous n etes pas venus à notre secours quand nous nous entretuions.. je lui ai repondu, nous la vons fait contre la colonisation avec nos faibles moyens, vous nous l avez presque fait regretter. LAFDOULLI BICHEKARTOU. Et puis si Hassan II ou Mohammed VI avaient condamné votre premier egorgeur comme tous les musulmans auraient du le faire à travers le monde entier à commencer par vos propres oulemas.... quelle aurait ete votre reaction???? comme quoi on jetait de l huile sur votre feu. Non heureusement ils ont eu la sagesse de rester en dehors de vos affaires, l' Algerie aux Algeriens. Donc ma conclusion, tout le monde vit aujourd hui avec le risque terroriste Alors quelle difference Polisario ou pas Polisario.... que les Sahraouis de Tindouf sachent que personne ne viendra à leur secours, le Maroc ne le peut pas parce que ce serait au prix d une Guerre impliquant 60 milllions de Maghrebins, nous les aimons mais avons nous le droit
de faire s entretuer 60 millions de jeunes maghrebins pleins d avenir radieux????? Amis Algeriens, nous vous aimons aussi.
vieille lune
Auteur : mechmechi
Date : le 20 avril 2011 à 20h25
le gouvernement algérien à brader son gaz à l'espagne pourvu que zappatero dise publiquement qu'il soutenait l'autodétermination. sauf qu'après avoir cela il peu de temps après préciser qu'autodétermination ne signifiait pas réfèrendum et que le plan marocain est crédible pour solutionner le conflit.
il faut en tirer les enseignements suivants:

un conflit armée latent permet de cristaliser une situation géopolitique instable défavorable au maroc par le maintien de ressources financières à destination de l'armée et de toutes les dépenses induites dans cette partie du maroc et qui coûte au bas 3% du pib annuel.
donc de limiter le développement économique, sociale et international du royaume.

la diplomatie algérienne vit pour cette affaire sans laquelle toutes les chancelleries se moquent éperdument des avis de cette dernière vu les reliquats socialisant et anti impérialiste de sa ligne idéologique générale.

elle permet de semer la terreur chez les voisins frontaliers en les menaçant comme on le constate au mali, niger, maurétanie en agitant le spectre d'une rébélion indépendantiste au porte de bamako et de niamey ou plus basiquement par le biais d'alquaida dont on sait que les "émirs" sont évidement algériens et comme de par hasard d'ex militaire rattaché au barbouze du DRS.

la "stratégie" diplomatique algérienne consistant ou à faire plier à ses exigences ses voisins ou à achetter leur silence toujours dans l'optique entre autre de se donner l'image de gendarme local ce qui fait rire bien des pays qui disent voir coopérer avec alger et se précipitent à rabat pour recevoir instruction et formation. mais aussi à se faire passer pour ardent défenseur des peuples opprimés.

le maroc dans tout ce bazar est un caillou dans la chaussure algérienne car personne n'a jusqu' à présent lâché rabat pour alger et ce même au plus fort des tensions avec les usa ou la france quand ils ont brandi leurs soutiens en échanges de contrâts miltaire, transfert de technologies.

en attendant, alger reprend une claque, une énième mais l'entêtement du clan d'oujda est parfois le révélateur d'une absence de reflexion globale sur le sujet ou pire, d'une haine tenace envers le maroc.
dans tous les cas, la haine des autres c'est avant tout la haine de soi
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