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Grand Angle

Abdellatif Mazouz : « La libéralisation du commerce marocain est irréversible »

Le libre échange : menace ou opportunité pour le Maroc ? M. Abdellatif Mazouz, ministre du Commerce Extérieur a tenté de répondre à cette question de façon nuancée, lors d'une conférence organisée par la Fondation Links, hier, jeudi 15 avril. Le ministre est optimiste sur les capacités du Maroc à tirer profit de la libéralisation du commerce, depuis la mise en place des Programmes d'ajustement structurels au Maroc, dans les années 80.

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Temps de lecture: 2'

Invité de la Fondation Links pour une conférence sur «Le libre échange : Menaces et opportunités pour le Maroc», Abdellatif Mazouz, ministre du Commerce extérieur, a fait sentir, lors de son exposé, qu'il a été professeur d'université pendant 24 ans. Son intervention a tracé les contours des grands enjeux que la libéralisation du commerce implique pour le Maroc.

Le Maroc est-il en mesure de bénéficier de la libéralisation des échanges, notamment avec l'Union Européenne ? Pour répondre, le ministre a cité une étude de la Banque mondiale, selon laquelle, sans politique économique volontariste, le libre échange se ferait au détriment du Maroc. Cependant, selon lui, le Maroc a entamé ces politiques en s'engageant sur la voie des grands projets sectoriels. Les premières retombées de la baisse des barrières tarifaires et non-tarifaires ont été enregistrées en 2010, affirme le ministre.

La balance commerciale du Maroc reste, toutefois, largement déficitaire. Le taux de recouvrement des importations atteint à peine 50%, et, comme l'a rappelé l'ancien ministre et président de la Fondation Links, Mohamed Berrada, depuis deux ans, les transferts des MRE et le tourisme n'arrivent plus à combler le déficit en devises que cela engendre.

Savoir comment accompagner le processus de libéralisation est, par conséquent, une question plus que jamais d'actualité. L'un des premiers défis est l'amélioration de l'offre du Maroc en termes de diversification, mais aussi en termes de capacités à produire des quantités importantes, a souligné le ministre. Certains partenaires commerciaux, intéressés par un produit marocain, vont chercher ailleurs car les producteurs nationaux ne peuvent pas produire assez, assure le ministre.

Avec qui faire du commerce ? L'important pour le ministre semble être de trouver des partenaires commerciaux complémentaires. Dans sa présentation, il relève un paradoxe : les exportations qui ont le plus augmenté sont destinées à l'Asie et l'Afrique, régions avec lesquelles le Maroc n'a pas d'accords de libre échange. Un signe de faiblesse des accords existants ? Le ministre ne s'est pas exprimé sur cette question.

En fin de conférence, M. Berrada a cependant fait des recommandations claires : contrôler davantage les importations frauduleuses, et limiter le commerce avec la Chine. Ce commerce comporte de trop grands risques pour l'entrepreneuriat et l'artisanat marocain, notamment pour le marché informel qui, rappelle-t-il, constitue une part importante de l'activité économique marocaine.

Une question abordée sous forme plus originale était celle de l'implication des Marocains résidant à l'étranger dans l'avenir du commerce extérieur marocain. Pour en savoir plus, lisez l'intervention de Mohamed Ezzouak lors de la conférence.

commerce exterieur
Auteur : CitoyenX
Date : le 19 avril 2011 à 17h16
Chers tous,

pour augmenter nos exportations de produits et de services, il faudrait simplement écouter les acteurs économques, leurs faire confiance et faire sauter la bureaucratie qui casse le business.

à titre d'exemple : nous sommes une société de biotech en R&D, nous exportons integralement nos services à l'étranger. la matière première et les produits que nous utilisons sont integralement importés. essentiellement des produits de recherche scientifiques, sans danger !!

seulement, voilà, le ministère de la santé (DMP) impose une procédure très contraignante et une demande d'autorisation pour chaque produit importé + dossier épais !!

le problème, c'est qu'il faut recommencer à chaque fois (même si 2 commandes à une semaine d'intervalle) et se déplacer jusqu'à rabat pour déposer le dossier et récupérer l'autorisation . pas d'envoi par la poste, ni par mail, ni par fax !!

résultat : nous passons notre temps à demander des autorisations, à perdre bcp d'érgie et attendre les produits (procédure lente). souvent, nous n'arrivons pas à respecter nos engagements vis-à-à vis de nos clients (100% étrangers) et nous risquons de perdre ces clients et de fermer à cause de cette bureaucratie excessive.
malgré de nombreux écrits et demandes de RDV, personne ne semble se soucier ce problème, alors que nous avons crée des emplois stables et cherchons à en créer d'autres et ramenons les devises pour notre pays...

en europe et partout dans le monde, les sociétés comme la notre, sont largement suvbentionnée par l'état. nous n'avons pas demandé un centime à l'état, bien qu'officiellement nous y avons droit (car nous avons investi plus de 6 MDH)

en tant que MRE, j'ai envi de repartir d'où je viens et d'arrêter de griller mes nerfs et bosiller ma santé.

je suis rentré au Maroc en tant que haut cadre pour aider mon pays et participer modestement à son développement et créer des emlois et de la richesse...

mais, "la hayata liman tounadi"

visibleement, le gouverneemnt préfère lutter contre le chomage en créant des postes de fonctionnaires, que d'encourager les emplois dans le privé et laisser les jeunes créer des richesses et ramener les devises...

chercher l'erreur !!
vive le Maroc, vive le Roi
Dernière modification le 19/04/2011 17:29
commerce international
Auteur : georges
Date : le 18 avril 2011 à 11h27

depuis des decennies le Maroc a eu des opportunites,
mais des blocages interieurs ont empeché le volume des affaires au profit de certains .
Tous les pays ont des entreprises etrangères depuis des dizaines d'années des investisseurs , et la marocanisation a fait fuir les forces vives , fallait penser avant !!! le cerveau commande , les mains agissent ensuite.
je persiste à dire que le maroc a tout pour faire du chiffre et du volume , mais le fonctionnaire omnipresent est un cadenas qui empeche laction, et le plus important , malgre que ce pays ait une reserve de liquidites , est la
conduite nocive des banques dans les affaires , le code de commerce qui date du mal Lyautey !!! ect..
il faut aller plus vite , reagir plus vite , depoussierr , car c'est impossible de creer , et les etrangers qui veulent apporter 10 ans de leur vie experience et formation sur le tas de chomeurs en masse , ne peuvent rien faire , 9 sur 10 repartent en laissant tout sur place , la peur de celui qui sait travailler , sabote les initiatives.
Quand vous demandez comment faire pour fiancer votre entreprise , personne ne sait ou bien on vous repond , garanties ,
eh bien les anglo saxons font du credit a risque pas plus cher que vous les marocains et les petits peuvent avancer ,
ou sont les zones artisanales comme en france avec terrains a 10dh a 100 dh m2 maxi , !!!!!
certains offent a 10 000 dh mois , ils revent debout , allons , la rente facile c'est bientot terminé ...
le maroc risque de rater la marche , les asiatiques sont reactifs , agissent , corrigent , ici on dort !!!
le batiment est stoppe , les prix vont chuter et c'est tant meiux , beaucoup descrocs ont empli les poches , à l'etat de recupérer des impots dune categorie de nantis,
qui refuse de sacquitter de sa dette sociale ,
c'est à ce prix et comme partout dans le monde que le maroc peut se developper , exporter , partout a condition
d'avoir de la parole , des delais , des produits aux normes ni plus ni moins !


tres mauvais pour le maroc
Auteur : metin99
Date : le 17 avril 2011 à 02h16
le maroc exporte tres peu, surtout produit industriel et technologique.
ca va ruiner le maroc. les entreprises marocaines vont fermer, le chomage va exploser..

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