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France : La mosquée de Stains ne ré-ouvrera pas ses portes

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La mosquée Al-Rawda à Stains restera close. / Ph. Maxppp
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La mosquée Al-Rawda de Stains en Seine-Saint-Denis, considérée comme un «lieu de polarisation» par les services de renseignement, restera close. Elle n’a «pas été jugée apte, en l’état, d’empêcher le retour de ce type de fidèles [prétendants au djihad] dans ses murs», informe Le Monde. Le Conseil d’Etat, a décidé, le 20 janvier, de retoquer le recours aux juridictions administratives qu’avait entrepris Salih Attia, président de la mosquée.

Durant l’Etat d’urgence, la mosquée Al-Rawda a été fermée. Les renseignements français avait identifié le lieu comme repaire avant le départ pour le djihad de nombreux Français qui s’était lié aux rangs de l’organisation de Daech. La raison de la fermeture est que le retour de ce type de «fidèles» ne peut être empêché : «On ne peut aujourd’hui être certain que le risque de la fréquentation de cette mosquée par la mouvance salafiste a disparu», indique un communiqué du Conseil d’Etat.

La mosquée avait, avant sa fermeture, un imam principal, Hatim Roinzo, proche de la mouvance salafiste. Les services de renseignement français ont noté qu’il encourageait les jeunes à faire le djihad «en aparté», et les appelait à prier pour les «frères syriens», une allusion aux combattants de l'organisation "Etat islamique".

Salih Attia, président de la mosquée, affirmait ne rien savoir de tout cela. Sa réputation s’en trouve entachée, alors qu’il avait réussi à s’entourer de soutiens dans son combat pour la réouverture du lieu de culte musulman. L’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, ainsi que M’hammed Henniche, secrétaire général de l’Union des associations musulmanes de la Seine-Saint-Denis, s’était alliés à Salih Attia. Plusieurs mesures ont été entreprises pour permettre la réouverture : départ de l’ancien imam Hatim Roinzo, installation de caméras de surveillance, et mise en place d’une «équipe de vigilance» chargée de surveiller «les expressions de radicalité». Ces décisions n’ont pas suffi.

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