Gouvernement : Benkirane pose des conditions à la reprise du dialogue avec Akhannouch

Six jours après avoir fermé définitivement la porte des négociations avec les chefs du Rassemblement national des indépendants (RNI) et du Mouvement populaire (MP), Abdelilah Benkirane commence à réviser sa décision du 8 janvier.

Dans des déclarations à la radio Aswat, il s’est dit prêt à reprendre le dialogue avec Aziz Akhannouch et Mohand Laenser en vue de former un nouveau gouvernement, «à condition» que les raisons à l’origine de la suspension des consultations n’aient plus aucun droit de cité. Dans le cas contraire, le blocage se poursuivra, a-t-il fait savoir.

Une allusion à la volonté du RNI et du MP d’élargir la coalition proposée par le PJDiste afin d’y intégrer l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et l’Union constitutionnelle (UC). Pour le moment, le président de la Colombe reste ferme sur sa position. En témoigne son rejet à l’offre d’Abdelilah Benkirane d’accorder la présidence de la Chambre des représentants à un candidat du RNI.

L’élection fortement probable d’un membre de l’USFP à la présidence de la Chambre basse du Parlement contraindrait le chef du gouvernement désigné à accepter le parti de la Rose dans sa majorité.