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France : Une mosquée salafiste conteste sa fermeture devant le Conseil d’Etat

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L’Association islamique Malik Ibn Anas, qui gère la mosquée d’Ecquevilly (Yvelines), conteste ce lundi sa fermeture devant le Conseil d’Etat. / Ph. Sipa Press
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L’Association islamique Malik Ibn Anas, qui gère la mosquée d’Ecquevilly (Yvelines), conteste ce lundi sa fermeture devant le Conseil d’Etat, d’après le Parisien. Ce lieu de culte avait été fermé le 2 novembre dernier sur décision du préfet des Yvelines, Serge Morvan, qui l’accuse d’appeler «à la discrimination et à la haine, voire à la violence».

Le tribunal administratif de Versailles, saisi par l’association islamique, avait donné raison au préfet le 17 novembre en confirmant cette fermeture. Il s’était appuyé sur une note blanche de 40 pages de la préfecture, dans laquelle Serge Morvan faisait état de propos litigieux tenus par l’imam «incitatifs à la haine, à la discrimination, au non-respect des lois de la République et à la violence».

«Aucun élément n’étaye ses accusations. On ne voit pas en quoi la lutte contre le terrorisme imposerait de bâillonner toutes les formes d’islam en France au seul motif qu’elles ne répondraient pas à tous les canons de l’islam républicain», a défendu l’un des avocats de la mosquée, Me Vincent Brengarth.

Depuis des années, celle-ci faisait l’objet d’une surveillance accrue des services de l’État en raison de l’orientation salafiste de ses prêches. C’est surtout Youssef Bounouader, l’un de ses prêcheurs, qui est soupçonné d’y tenir des propos virulents appelant à «la haine, voire à la violence, à l’encontre des femmes, des juifs et des chrétiens».

Dans sa requête, l’association rappelle que la mosquée, qui se revendique du salafisme quiétiste (ordinaire) et non du salafisme «révolutionnaire» qui «constitue la mouvance djihadiste», est «apolitique et pacifique».

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