Dix-sept ressortissantes marocaines ont été arrêtées tôt dans la matinée du samedi 22 octobre dans une discothèque du village administratif de Senayan, à South Jakarta, l’une des municipalités de Jakarta, capitale indonésienne, rapporte le site d’informations Coconuts Jakarta. Elles sont soupçonnées de s’être rendues sur l’archipel pour s’y adonner au travail sexuel dans le cadre d’un réseau de prostitution.
D’après les agents de l’immigration, six des 17 femmes ont été libérées, les enquêteurs n’ayant pas trouvé de preuves attestant d’activités liées à la prostitution. Des allers-retours fréquents avec Jakarta, effectués par les 11 autres femmes, auraient été découverts par la police sans que celles-ci puissent en expliquer les motifs.
Les ressortissantes ciblaient principalement des clients étrangers et facturaient leurs services jusqu'à 5 millions de roupies indonésiennes (environ 2 000 dirhams). Parmi leurs clients, des expatriés notamment arabes, précise la direction de l’immigration.
Les femmes disposaient de visas touristiques, les ressortissants du royaume étant exemptés de visas pour cette destination. De cette politique d’exemption de visa pour l’Indonésie résulterait d’ailleurs «ces types de crimes» d’après plusieurs responsables, écrit Coconuts Jakarta. Le site d’informations ajoute que des Marocaines y seraient régulièrement arrêtées sur la base de soupçons de travail sexuel, souvent dans la région de Bogor (province de Java occidental), un lieu touristique prisé par des voyageurs originaires du Moyen-Orient.
L'Indonésie veut éradiquer d’ici à 2019 la prostitution dans une centaine de quartiers chauds de l'archipel, selon le Figaro. Illégale dans ce pays, cette activité reste cependant très répandue dans les grandes villes, notamment dans le cadre du tourisme sexuel.