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Grand Angle

Gouvernement : L’USFP affirme que sa place est au côté des « partis nationaux démocratiques »

Il y a cinq ans, l’USFP rejetait l’offre de Benkirane d’entrer dans son gouvernement. Désormais, la Rose se rapproche davantage d'une participation au gouvernement Benkirane III. Le parti ne peut qu’être du côté «des partis nationaux démocratiques en vue de servir les masses populaires», a affirmé son bureau politique.

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Driss Lachgar, premier secrétaire de l'USFP, à Bouznika en décembre 2012. / DR
Temps de lecture: 2'

L’USFP est plutôt satisfaite des consultations qui se sont déroulées la semaine dernière entre son premier secrétaire et le chef du gouvernement désigné. Preuve en est la teneur du dernier communiqué du bureau politique de la Rose. Un autre indicateur rapprochant davantage les USFPistes d’une éventuelle participation au cabinet Benkirane III. Pour rappel, Driss Lachgar avait déclaré à la presse que son parti fera son possible pour «faciliter» la mission d'Abdelilah Benkirane.

Le texte salue d'emblée «les résultats de la rencontre de concertation» tenue lundi 17 octobre. Et d'affirmer que le parti ne peut être «que du côté des partis nationaux démocratiques en vue de servir les masses populaires, tant dans le cadre du militantisme pour le respect de la démocratie et des droits de l’Homme que pour la réalisation de la justice sociale, de la dignité et de l’égalité à travers des réformes globales».

Au Maroc, les formations qui se présentent en tant que «nationales et démocratiques» sont l’Istiqlal, l’USFP et le PPS. Les autres sont cataloguées comme étant «islamistes» ; c'est le cas du PJD ou de Renaissance et Vertu. Le RNI et l'UC sont considérés comme des partis «administratifs», tandis que le Mouvement populaire est perçu comme berbériste.

L’USFP dit suivre de très près les consultations pour former le gouvernement

Le communiqué du bureau politique n’a pas rejeté la main tendue du chef du gouvernement comme ce fut le cas en décembre 2011. A l’époque, l’instance de l’USFP avait appelé à une «deuxième alternance» au Maroc conduite par le PJD, arrivé premier à l’issue des législatives du 25 novembre 2011.

Cinq ans plus tard, la donne a donc changé. Le bureau politique, dominé par les fidèles de Driss Lachgar, mène depuis plusieurs jours une campagne pour convaincre les voix encore réticentes à former une coalition avec les «frères» de Benkirane ou, dans le pire des cas, à s’abstenir lors de la prochaine réunion de la commission administrative, dont la date n’a pas été annoncée. C'est à ce moment là que la participation de la Rose à Benkirane III devrait être entérinée.

Le bureau politique dit comprendre «l’importance des questionnements posés par ses militantes et militants et par l’opinion publique sur les perspectives de l'action politique pour préserver la démocratie et les institutions». Il dit également suivre «de près les concertations pour former le prochain gouvernement afin d’en avoir une image complète». Un autre appel du pied à Benkirane pour qu’il n’oublie pas, à l’heure de la distribution des ministres partisans, la part devant revenir à l’USFP.

OK;mais !!!
Auteur : motao-1
Date : le 24 octobre 2016 à 23h36
D'accord, l'USFP a sa place au gouvernement parmi les partis démocratiques, mais à ma connaissance tous les cadres de ce parti l'ont déserté, ils ne restent que Lachgar et El Maliki auxquels Benkirane ne doit pas faire confiance.
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