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La Banque mondiale se dit optimiste sur le retour de la croissance au Maroc

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La chute des rendements agricoles due aux mauvaises récoltes ne devrait pas avoir raison de la croissance marocaine à moyen terme. C'est le constat émis par la Banque mondiale dans un rapport rendu public lundi 17 octobre, relayé par Jeune Afrique.

Le Maroc conserve de solides atouts économiques dans les secteurs de l'automobile ou de la banque, entre autres, selon l'institution bancaire internationale, qui mise sur un retour de la croissance à +4% à moyen terme, contre +1,5% cette année. Elle recommande toutefois des réformes pour gagner des gains de productivité et réduire les inégalités.

Si la croissance du royaume a enregistré une bonne performance l'an dernier, elle accuse un ralentissement brutal cette année et a baissé de -1,4% au second trimestre 2016, contre une augmentation de +4,2% en 2015 à la même période.

Un mauvais résultat déjà anticipé par le Haut-commissariat au Plan (HCP) qui avait annoncé, dès le mois de juillet, tabler sur une croissance de +1,5% en 2016. En cause notamment, le secteur agricole qui devrait se contracter de 9,5% cette année, avant un rebond prévu de +8,9% l’an prochain. Les exportations de phosphates ont également diminué, comme le prouve le début d’année difficile de l'Office chérifien des phosphates (OCP).

En dépit de ses bonnes performances économiques au sein du Maghreb, le Maroc «est resté orienté sur les activités non-commerciales, tels que le BTP, les travaux publics ou les services à faible valeur ajoutée ainsi qu’une agriculture encore trop dépendante des aléas climatiques», observe la Banque mondiale. En conséquence, le pays a connu des gains de productivité très faibles en vingt ans malgré le très fort taux d’investissement.

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