Est-ce la rupture entre Abdelilah Benkirane et le Rassemblement national des indépendants (RNI) ? A l’issue de ses entretiens cette après-midi avec le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), le chef du gouvernement désigné a déclaré à la presse qu’il refuse de céder au «chantage». Faut-il voir là une allusion à peine voilée au parti de la Colombe ?
«Il y a une tendance à former un exécutif dans le respect de la volonté populaire. Les gens honnêtes sont les bienvenus. En principe, nous sommes ouverts à l’ensemble de la classe politique, loin de toute logique du chantage», a-t-il poursuivi.
Le RNI a reporté l’examen de l’offre d'Abdelilah Benkirane de discuter de sa participation à son gouvernement après la tenue de son congrès extraordinaire prévu le 29 octobre. Une réunion qui devra proclamer officiellement Aziz Akhannouch, nouveau président de la formation à la place du démissionnaire Salaheddine Mezouar.