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Grand Angle

Maroc : L'USFP reporte une possible sortie du gouvernement au 20 mars

Le Bureau politique et le Conseil National de l’USFP sont parvenus, au terme de débats houleux, à éviter l'implosion du parti. Dans un communiqué commun, le Conseil National de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) a demandé à son Bureau politique d'entamer, dans les plus brefs délais, un dialogue franc avec ses alliés et la majorité gouvernementale. L'objectif est de faire des revendications de réformes constitutionnelles et politiques un programme commun à soumettre à l'appréciation au Roi, rapporte la MAP.

Publié
Abdelouahed Radi, secrétaire général de l'USFP
Temps de lecture: 2'

Si la crise interne à l’USFP n’est pas résolue, du moins le parti est-il parvenu à exprimer un seul et même avis. Dans un communiqué paru lundi, faisant suite à la session spéciale de son Conseil National, il appelle à formuler, en collaboration avec ses alliés des réformes politiques, économiques et sociales urgentes selon un échéancier fixe. Le communiqué insiste sur la nécessité pour le Maroc d'aller vers une réforme constitutionnelle globale et profonde.

Le Conseil réitère aussi son engagement à bâtir un pôle socialiste démocratique, autour d'un programme politique pour un changement à travers les réformes. Il a souligné la forte corrélation entre l'intégrité territoriale et le processus d'édification démocratique sain. S'agissant de la situation actuelle dans le monde arabe, le Conseil a exprimé «sa considération profonde pour les révolutions populaires, pacifiques et civilisées, sur la scène arabe, contre le despotisme, la corruption et l'injustice et en faveur du changement démocratique et de l'édification de l'Etat de droit garant des droits et des libertés.»

Partir ou rester ?

Autant d’engagements qui oublient volontairement la seule problématique qui ait réellement soulevé le débat au sein du parti : se retirer ou non du gouvernement. «Lors de la dernière session du Conseil National de l’UFSP, les militants on fait pression sur le bureau politique pour que le parti se retire du gouvernement», rapporte Mountassir Sakhi, membre de la jeunesse de l'USFP et du Mouvement du 20 février. L’opposition entre le Conseil National et le bureau politique a été très vive. Lors de la réunion, dimanche, les membres du parti scandaient des slogans pour appeler au retrait des ministres USFP du gouvernement.

«Le Bureau politique était majoritairement contre cette idée et il a décidé de quitter la session du Conseil National. Le Conseil National, lui-même, n’a pas osé prendre de décision. Il a préféré éviter une crise interne au parti», raconte Zohair Maazi, 24 ans, adhérent de l’USFP et membre du Mouvement du 20 février. «Le bureau politique est, en effet, l’organe exécutif du parti il doit exécuter ce que le Conseil National décide. Finalement, le Bureau Politique a décidé de reporter la décision à la prochaine session du Conseil National prévue le 19 ou 20 mars prochain,» explique le jeune homme.

Alors que le bruit court d’un prochain remaniement ministériel, les ministres USFP sont bousculés. Remplacés, maintenus ou démissionnaires, trois possibilités désormais s’ouvrent à eux. Pour Mountassir Sakhi, partisan du retrait de l’USFP du gouvernement, «nous réclamons simplement une monarchie parlementaire. L’USFP a toujours milité pour cela, même si dernièrement elle a eu tendance à laisser ces revendications de côté. C’est le bon moment pour revenir dans l’opposition.»

Du moins le parti fait part, dans son communiqué, de sa fierté de la jeunesse marocaine après le mouvement du 20 février, qui a «exprimé avec maturité et responsabilité sa volonté de combat pour un Maroc démocratique, libre et développé.» «Nous, jeunes de l'USFP et membres du Mouvement du 20 février, appelons à de nouvelles manifestation le 20 mars prochain», annonce Mountassir Sakhi.

Radi
Auteur : azouzmoh
Date : le 02 mars 2011 à 14h59
@Krim
Les dinosaures de la politique Marocaines sont maintenu dans leurs poste car ils servent les intéret dus palais. Il font part de son entourage. Il ne cederont leurs places que par force. Mais les jeunes doivent etre la pour prendre les choses en mains a condition qu'il les lachent avant qu'il ne deviennent eux meme des dinausores.
Mort de Rire
Auteur : Lost_witness
Date : le 02 mars 2011 à 14h01
Ha ha ha ha....On dirait que nos politiciens dinosaures corrompu et vendu essaye de récupérer le mouvement des Jeunes du 20 février, ils n'ont toujours pas compris que les Marocains n'ont plus confiance en eux ni en aucun partis. Mr Radi vous demandez une réforme constitutionnelle, or votre parti est gouvernement depuis 1997 pourquoi on ne vous entend que maintenant? Arrêter de prendre les marocains pour des cons, on ne se laisse plu berner. Je ne vois qu'une seule solution dissoudre tout ces partis à deux balles, juger tout leurs membres qui ont baigné dans des affaires louches et reformer de nouveau partis avec des nouveaux visages jeunes de préférence.
Sans demander au fellah
Auteur : moirk
Date : le 02 mars 2011 à 10h10
Radi, Yazghi et toute une generation plus jeune que j´ai eu l´occasion de côtoyer dans la maison du Maroc á Paris, Un certain Benjelloun et ses amis, les ministre PPS actuels ont abusé de la confiance des citoyens . Le gap entre les discours et les pratiques est évident pour un citoyen qui réfléchi.
Les instances dirigeantes vont faire tout pour essayer d´ameliorer l´image des partis. Les réformes cosmétiques en mettant á la tête du parti un des leurs qui va jouer le même jeu.
Les structures de ces partis n´ont rien de démocratique. No hope
Tu dois quitter le parti car tu ne portes pas ses valeurs
Auteur : berhoc
Date : le 02 mars 2011 à 09h39
Mr Radi vit dans la région du Gharb. Je suis de la région du Ghrab aussi, et si vous demandez à n'importe quel fellah (Agriculteur) de la région un avis sur Mr RADI, ils vous diront que c'est un FÉODALE. Oui, c'est un féodale, et ne représente en rien les vraies valeurs du parti USFP. Je vous parle en connaissance de cause. Il force certains petits fellah à vendre leurs terres (Sidi Slimane,Sidi Kacem, Sidi Yahya...). Je n'ai rien contre le parti car il contient encore des militants honnêtes et dévoués à la cause de leurs régions et leurs pays. Ces jeunes ne le veulent plus dans le parti et ils auront un gain de cause inchaallah. Il faut donner la parole aux jeunes du parti, ces jeunes veulent plus de démocratie sans pour autant s'empêtrer dans la critique aveugle du système (la critique constructive).
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