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France : Le directeur d’une école musulmane devant la justice

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Abdelfattah Rahhaoui, directeur de l'école Al-Badr, le 23 janvier 2015 à Toulouse. / Ph. Rémy Gabalda, afp.com
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Abdelfattah Rahhaoui, directeur de l'école musulmane hors-contrat Al-Badr, créée en 2013 dans le quartier populaire toulousain Bellefontaine, a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour le 17 novembre, d’après l’AFP. Il devra s'expliquer sur le contenu de son enseignement, jugé non conforme par l'Inspection académique, ainsi que pour violences sur mineur, a indiqué mardi 4 octobre le procureur Pierre-Yves Couilleau.

Sans être mis en examen, cet imam et conférencier devra s'expliquer pour «violences volontaires sur mineur», «ouverture d'un établissement scolaire sans autorisation» et «poursuite d'une activité scolaire malgré une mise en demeure de l'Education nationale», a rapporté le procureur à l'AFP.

En juillet, l'Inspection académique a «notifié aux familles que l'établissement ne délivrait pas un enseignement conforme aux exigences», avait précisé début septembre Jacques Caillaut, l'inspecteur d'académie de Haute-Garonne. Les parents avaient été «enjoints d'inscrire» leurs enfants dans un autre établissement «dans les plus brefs délais», selon un document dont l'AFP a obtenu copie. Plusieurs contrôles avaient été effectués en 2013, 2014 et 2015 sur les programmes et la sécurité.

De son côté, Abdelfattah Rahhaoui nie en bloc ces accusations. «Ils nous reprochent qu'il y ait beaucoup d'arabe et de Coran et qu'on entraîne les enfants au tir», a estimé le directeur d'école qui conteste toutes ces allégations. «On dit qu'on est en train d'entraîner les enfants au jihad» car «les élèves vont au Laser game (jeu au laser, ndlr) comme ils vont en sorties scolaires à la piscine, à Walibi ou à la Cité de l'espace», a-t-il déploré.

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