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Breve

Viol de la mineure qui s’est suicidée : Peines alourdies en appel

Publié
Plusieurs avocats s'étaient mobilisés dans le cadre de l'affaire de la jeune Khadija, qui s'est suicidée après la libération de ses violeurs. / DR
Temps de lecture: 2'

La cour d’appel de Marrakech a condamné sept hommes ayant pris part au viol collectif de la jeune Khadija S., survenu fin 2015, à des peines allant de huit à dix années de prison ferme, indique l’édition espagnole du quotidien 20 minutes. La jeune femme, qui s’était immolée par le feu le 30 juillet dernier à Benguerir, avait été transportée à l’hôpital Ibn Tofail à Marrakech où elle avait finalement succombé à ses blessures.

La juridiction «corrige» ainsi le jugement proclamé en première instance, d’après Omar Arbib, représentant de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à Marrakech. Les deux condamnés en première instance ont ainsi vu leur peine augmenter. L’un écope finalement de dix ans de prison contre huit. La peine du second est passée de huit mois de prison à huit ans.

Cinq accusés, initialement relaxés par le Tribunal de première instance, ont également été condamnés hier à huit ans de prison chacun. Un autre protagoniste de l’affaire, arrêté quelques jours après l’interpellation de ses complices, a été condamné vendredi dernier par le Tribunal de première instance à 20 ans de prison.

L’AMDH s’était portée partie civile dans cette affaire et avait invité plusieurs avocats à se joindre à la défense de la famille de la victime, rappelle Omar Arbib, qui s’est dit satisfait du nouveau verdict. Une douzaine d’entre eux s’étaient ainsi volontairement mobilisés.

Les peines prononcées en première instance avaient été jugées trop clémentes par les militants des droits de l’homme ; l’AMDH avait d’ailleurs dénoncé un traitement «à la légère depuis le début des faits».

Pour rappel, les mis en causes avaient filmé le viol de la jeune femme avec leur téléphone et l'avaient menacée de publier la vidéo, ternissant ainsi sa réputation. Malgré le dépôt d’une plainte, celle-ci n’avait pas pu obtenir justice en raison de pressions exercées sur le juge en charge du dossier par des personnalités locales pour étouffer l’affaire.

La juridiction «corrige» ainsi le jugement proclamé en première instance, d’après Omar Arbib, représentant de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à Marrakech. Sept condamnés ont ainsi vu leur peine augmenter : l’un écope finalement de dix ans de prison au lieu de neuf, contre huit ans de prison au lieu de huit mois pour un autre.

Cinq accusés, initialement graciés par le Tribunal de première instance de Marrakech, ont également été condamnés hier à huit ans de prison chacun.

Un autre agresseur, arrêté quelques jours après l’interpellation de ses complices, a été condamné vendredi dernier par le Tribunal de première instance à 20 ans de prison.

L’AMDH s’était portée partie civile dans cette affaire et avait invité plusieurs avocats à se joindre à la défense de la famille de la victime, rappelle Omar Arbib, qui s’est dit satisfait du nouveau verdict. Une douzaine d’entre eux s’étaient ainsi volontairement mobilisés.

Les peines prononcées en première instance avaient été jugées trop clémentes par les militants des droits de l’homme ; l’AMDH avait d’ailleurs dénoncé un traitement «à la légère depuis le début des faits».

Pour rappel, les six présumés coupables avaient filmé le viol de la jeune femme avec leur téléphone et l'avaient menacée de publier la vidéo, ternissant ainsi sa réputation. Malgré le dépôt d’une plainte, celle-ci n’avait pas pu obtenir justice en raison de pressions exercées sur le juge en charge du dossier par des personnalités locales pour étouffer l’affaire.

Pas un pour sauver l'autre!
Auteur : Blanche colombe
Date : le 01 octobre 2016 à 00h54
Un viol collectif ce n'est pas 20 ans de prison pour tous les protagonistes mais la peine capitale pour l'exemple.
Le viol collectif ne donne aucune chance à la victime alors pourquoi donner à ces abjectes individus une chance.
Parmi ces barbares qui n'ont d'humains que l'aspect pas un seul pour penser un instant que cette jeune femme aurait pu être sa sœur.
Alors que fondamentalement, elle l'était.
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