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Elections législatives : Ces MRE qui figurent sur les listes locales et nationales au Maroc

Publié
Leila Ahkim, candidate du Mouvement populaire, dotée d'une double nationalité, se présentera aux prochaines élections. / DR
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Les Marocains du monde ne pourront pas voter lors des prochaines élections législatives prévues le 7 octobre prochain. Toutefois, certains semblent avoir trouvé des astuces pour figurer sur des listes locales et nationales au Maroc.

Au moins 10 Marocains sont inscrits sur des listes et disposent de papiers de résidence ou ont été naturalisés dans des pays européens, écrit le journal Assabah dans son édition de ce jeudi. La majorité de ces candidats aux prochaines élections est localisée au niveau de la circonscription de Nador ou dans l’Oriental. Assabah cite notamment Leila Ahkim, Yousra et Bouchra Mounif et Yacine Fadili. Les quatre candidats se présentent dans la liste du Mouvement populaire (MP) dans la catégorie des jeunes et des femmes. Les trois jeunes femmes disposent de papiers de résidence ou de la nationalité espagnole. Le jeune Yacine Fadili vit quant à lui aux Pays-Bas.

Le journal arabophone cite également Souleimane Houlich, du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), qui réside en Espagne, à l'instar de Mohamed Kaddouri, et Mustapha Salama, MRE des Pays-Bas. Ces deux derniers figurent sur la liste du Rassemblement national des indépendants (RNI). Autres Marocains installés à plein temps en Espagne, Jamal Benali, qui se présente sous la bannière du MP, et Mohamed Aberkan, sous les couleurs de l'Union socialiste des forces populaires (USFP).

Le législateur avait mis toute une série de mesures pour enquêter sur la situation des candidats détenteurs de nationalités ou de papiers de résidence à l’étranger, notamment l’exigence d’une copie du casier judiciaire délivrée par les autorités du pays d’accueil.

Elections législatives. MRE
Auteur : yab7mars2017
Date : le 29 septembre 2016 à 23h47
Je m'interroge sur les pratiques démocratiques des Marocain-e-s du monde. D'abord, cette appellation (Marocains du monde) est fallacieuse parce qu'elle neutralise le fondement sociologique et historique des millions de personnes qui ont pour des raisons multiples quitté le Maroc ou pour étudier ou pour un emploi ou pour la santé. Parmi elles, il y a des jeunes, des seniors, des retraitées, des âgées, des vieillards et des isolées.
Je cite le cas de la France, il y aura sûrement des vérités interdites sur les conditions infrahumaines dans lesquelles vivent des centaines de milliers. Bien que des associations soient nombreuses qui prétendent faire de l'accompagnement de celles qui en ont besoindans des démarches complexes et moins complexes, il n'en demeure pas mois que leurs actions sont décevantes, voire médiocres. J'ai déjà des expériences dans certaines mais j'ai préféré me retirer après avoir constaté des irrégularités dans le fonctionnement et des gestions douteuses des subventions. Je suis certain que les pratiques démocratiques font défaut en amont et en aval de ces associations. De surcroît, des acteurs cooptés pour servir leur intérêt au nom d'une représentation fictive comblée dans des CV au contenu virtuel portent des préjudices aux "représenté-e-s. Ma déception ne date pas aujourd'hui mais elle est légitimée par et dans mes expériences. Je ne leur permet pas de parler et d'agir en mon nom, Marocain résidant en France. Ils sont pratiquement déconnectés de la complexité de la réalité et ils n'ont rien à dire ou à faire.
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