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Grand Angle

Sahara : Comment Christopher Ross contourne le véto marocain à son projet de visite

Même si le Maroc a refusé d’autoriser une visite de Christopher Ross, ce dernier a profité de la tenue de la 71e Assemblée générale de l’ONU pour solliciter des rendez-vous avec les représentants de pays concernés par le différend territorial du Sahara. Détails.

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Le diplomate américain Christopher Ross, envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental. / DR
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Christopher Ross a saisi la tenue de la 71e session de l’Assemblée générale des Nations unies, ouverte le 20 septembre dernier, pour prendre langue avec les représentants de plusieurs pays concernés par la question du Sahara occidental. Ainsi, à New York, le médiateur américain s’est réuni, à sa demande, avec le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Isselkou Ould Ahmed Izid Bih, puis Ignacio Ibánez, secrétaire d’Etat au ministère espagnol des Affaires étrangères.

Les entretiens de l’Américain avec les deux diplomates ont porté sur l’affaire Guerguerate, la relance du processus des négociations entre le Maroc et le Polisario -en rade depuis trois ans- et la concrétisation de la «pleine fonctionnalité de la Minurso». L’envoyé spécial de Ban Ki-moon est par ailleurs un fervent défenseur du retour de tous les agents de la mission onusienne expulsés en mars par le Maroc. De plus, avec Ignacio Ibánez, le médiateur s’est fait l’avocat du Polisario, réclamant de l’Espagne la poursuite de son aide alimentaire en faveur de la population des camps de Tindouf.  

Contourner le véto marocain                                 

La liste des interlocuteurs de Christopher Ross sera complétée, d'ici les prochains jours, par une réunion avec Ramtane Lahmamra ou Abdelkader Messahel, respectivement numéros 1 et 2 de la diplomatie algérienne. Les deux ministres se trouvent en effet depuis quelques jours à New York.

Par ces multiples rencontres, le diplomate américain tente de contourner le véto marocain à son projet de se rendre à Rabat. «Le contexte actuel n’est pas idoine pour une pareille visite. Le Maroc est en pleine campagne électorale pour les élections législatives et il y aura, juste après, un nouveau gouvernement. Son prédécesseur M. Peter Van Walsum, s’était abstenu de son plein gré de se rendre dans la région durant les élections législatives de 2007», avait expliqué lors d'une interview à la MAP l’ambassadeur marocain Omar Hilale, faisant ainsi la lumière sur les raisons du refus de Rabat d’autoriser un nouveau déplacement de Christopher Ross.

Les entretiens du médiateur américain font suite à son intervention à l’occasion de la réunion du Conseil de sécurité vendredi 9 septembre, consacrée à l’examen de l’affaire Guerguerate.

Une autre ONU ?
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 27 septembre 2016 à 12h35
L'ONU est sérieusement remise en cause tant dans sa raison d'être, son fonctionnement que ses résultats. Presque aucun conflit de résolu par ses soins en dehors des décisions des grands de la planète.

L'ère de BKM constituera une étape majeure dans sa déliquescence et sa perte totale de crédibilité dans l'instauration de la paix, la prévention des conflits, et la résolution des crises.

Mugabe dans son discours devant L'AG, à menacé d'un retrait de l'Afrique de cette organisation si des sièges au CS ne sont pas octroyés au continent.
Un grand moment de lucidité de ce "grand leader ".

Ross et ses collègues commencent à être sérieusement démasqués.

Un projet d'une autre organisation fait son chemin avec un premier noyau constitué par les Brics.

L'épouvantable main mise des anglo saxons depuis 1947 sur "le machin" à mené le monde a un Chaos terrible, avec de sérieux risques d'une 3e guerre planétaire

Le retour du Maroc à L'UA devient de plus en plus urgent, important, crucial et éminemment stratégique pour notre pays.
Tout investissement dans cette opération sera de haute valeur ajoutée.



Meubler le vide.
Auteur : motao-1
Date : le 27 septembre 2016 à 09h13
Plus personne n'écoute ni croit à Ross, tant à l'ONU qu'ailleurs. Alors il s'articule, bouge, fait semblant d'être utile pour meubler le vide en attendant la fin de mandat de Ban Ki-moon dans trois mois.Tout le monde se lasse de cette affaire de Polisario, des responsables algériens ne savent plus quoi faire pour se débarrasser de ce lourd fardeau qu'ils ont créé eux même. Seul Laamamra et ses acolytes rêve encore d'un miracle sur le Sahara marocain.
Agonie
Auteur : FATEM95
Date : le 26 septembre 2016 à 22h59
Il est sur l'agonie, il s'agite. Il peut porter un coup dangereux de dernière minute. Mais en jouant habilement au Conseil de Sécurité sur certaines cartes je pense qu'on peut le neutraliser. Il le sait bien. Son salut ne peut venir que des subalternes de l'administration américaine. En dehors il est impuissant. il a agité le spectre d'une guerre entre le Maroc et le Polisario mais ça ne prend pas. Il faut qu'il trouve autre chose. Je pense qu'il a perdu la partie.

Mais il reste encore trois mois. Trois longs mois. Sachant que début novembre arrive le nouveau ou la nouvelle présidente américaine. Et là ça ne rigolera pas peu importe son nom.
ross qui peut sauve qui peut ?
Auteur : safranlxyxy
Date : le 26 septembre 2016 à 22h56
c'est que les voisins doivent lui réclamer des comptes.
ils veulent pour leur argent
Vigilance
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 26 septembre 2016 à 19h32
Sur ces 3 derniers mois qui nous séparent de son évacuation, ce colporteur des coups tordus, se manifestera très souvent a notre bon souvenir.
Des choses méchantes pour nous a terminer par ses soins.
Il y a un un plan d'action qui le concerne, et haineusement, il tient a le terminer pour se venger des humiliations subies au Maroc. Vigilance, vigilance !!
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