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Breve

France : Le Défenseur des droits s’inquiète des discriminations à l’embauche pour les personnes d’origine étrangère

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Une campagne de sensibilisation contre les discriminations à l'embauche lancée le 19 avril dernier par le ministère français du Travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social. / Ph. Capture d'écran Twitter, RTL
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Rien de bien nouveau à l’horizon pour les Français d’origine maghrébine : il ne fait toujours pas bon porter un patronyme à consonance arabe dans l’Hexagone. Cette fois-ci, c’est le Défenseur des droits Jacques Toubon qui fredonne le triste refrain. Ce dernier a en effet dressé lundi 19 septembre un «panorama particulièrement inquiétant» des discriminations à l’embauche liées à l’origine, en particulier à l’encontre des personnes vues comme arabes et musulmanes, d’après l’AFP.

Quelque 758 personnes ont répondu en ligne à un appel à témoignages lancé au printemps dernier, dont le Défenseur des droits vient de dévoiler les résultats, en s’inquiétant du «parcours d’obstacles que constitue le marché du travail pour les personnes d’origine étrangère».

Parmi les témoignages, une demandeuse d’emploi de 25 ans, «première de [sa] classe avec 15 de moyenne», «recommandée» par tous ses anciens tuteurs de stages, explique avoir «à peine décroché deux entretiens en sept mois, en postulant tous les jours et en rappelant les entreprises». «Il est clair que ni mon nom et prénom, qui sonnent très étrangers, ni ma couleur de peau ne m’aident», déduit-elle.

Selon le Défenseur des droits, «les personnes qui sont vues comme arabes», notamment, «apparaissent surstigmatisées du fait de la consonance de leur nom et de leurs supposées convictions religieuses».

Face aux «discriminations à répétition», «les personnes d’origine étrangère tentent de trouver des solutions pour adapter leur projet professionnel», par exemple «en acceptant des emplois moins qualifiés, moins payés, plus précaires», écrit le Défenseur des droits. Mais selon l’institution, «le départ à l’étranger apparaît souvent comme la seule option pour mettre un terme à la spirale de l’échec».

Réact. France. Le Défenseur de droit s'inquiète...
Auteur : yab7mars2017
Date : le 19 septembre 2016 à 23h07
"Le Défenseur des droits s’inquiète des discriminations à l’embauche pour les personnes d’origine étrangère"


L'inquiétude n'existe pas pour le recrutement des personnes d'origine étrangère surtout d'origine maghrébine. Pour la plus grande majorité de ces personnes, les règles du jeux sont claires : Quelque soit votre compétence et quelque soit votre motivation, vous n'aurez aucune chance de décrocher un emploi décent. Il y a aucun doute que toutes les personnes de cette référence savent comment les suites seraient données à leurs multiples candidatures. Elle ne sont pas inquiètes. Le néoracisme (racisme institutionnel) fonctionne à plein régime et dans l'emploi et dans le logement, secteurs entretenus comme bras armés pour détruire toute une catégorie de la population coupable d'avoir des origines multiples. Il y a aussi la jalousie en France quand on est porteur de plusieurs références qui empêchent les effets dévastateurs de la sécheresse psychosociologique symptomatique de la crise profonde et complexe de cette société tournée vers l'individualisme pathologique et à la valorisation des inversions perverses. Pour atténuer des souffrances des millions de personnes, fragilisées par des logiques néolibérales, sources de précarité et de pauvreté, des recommandations institutionnelles et semi-institutionnelles sont inscrites dans un processus mortifère : La psychiatrisation. Là, encore une autre histoire : Une voie assurée dans la destruction du fonctionnement cognitif global des personnes, il y en a beaucoup, par des mécanismes médicamenteux anxiolytiques et neuroleptiques : Exomil, Clopixol, Risperdal, Imovane, etc. Des horreurs psychiatriques soutenues par les institutions. Il n'est pas de l'exagération de dire que le droit est loin d'être traduit dans la vie pratique. Les textes ne sont que de la syntaxe sans sémantique. Donc, ici tout va bien. Vous avez le droit mais vous n'aurez rien.
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