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Législatives : Les salafistes de l’Istiqlal mieux traités par les pouvoirs que Hammad Kabbadj du PJD

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Le ministère de l’Intérieur a récemment invalidé la candidature de Hammad Kabbadj à la circonscription de Marrakech-Gueliz. / Ph. Telquel
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Tous les salafistes ayant des ambitions politiques ne sont pas logés à la même enseigne. Si le ministère de l’Intérieur a invalidé la candidature de Hammad Kabbadj à la circonscription de Marrakech-Gueliz, Abdelouahab Rifki, alias «Abou Hafs», sera demain soir l’invité d’une émission de débat politique diffusée sur Al Aoula. L’ancien détenu pour son implication dans les attentats terroristes du 16 mai 2003 y prendra la parole au nom de l’Istiqlal.

C’est sa première apparition officielle sous les couleurs de son nouveau parti. «Abou Hafs» et une vingtaine de salafistes avaient claqué la porte de la petite formation Ennahda wal Fadila (Renaissance et vertu) il y a quelques semaines pour rejoindre le navire de Hamid Chabat.

Ce ralliement a permis à Abdelouahab Rifki de figurer deuxième sur la liste du PI à Fès conduite par le même Hamid Chabat. Le secrétaire général parie sur le vote salafiste pour faire oublier sa cuisante débâcle aux communales du 4 septembre 2015.

Outre «Abou Hafs», l’Istiqlal compte présenter un autre ex-détenu pour terrorisme aux législatives du 7 octobre. Il s’agit de Hicham Temssamani qui mènera, sauf surprise majeure, la liste de la Balance à Tanger.   

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