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La pollution atmosphérique, coûteuse au Maroc

Publié
DR / Manifestation à Kenitra dénonçant la poussière noire en 2014. Le hashtag en darija signifie "j'étouffe".
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En 2000, la Banque mondiale avait estimé pour la première fois le coût de la dégradation de l'environnement au Maroc. Elle a montré que cette dernière coûte au pays 3,7 % de son PIB. Ces résultats ont sensibilisé le gouvernement aux dommages financiers qui peuvent résulter de cette dégradation de l'environnement. Ils ont influencé positivement les politiques publiques, les investissements et les stratégies visant à atteindre un développement plus durable et plus vert au Maroc. En 2014, le gouvernement marocain a ainsi demandé à la Banque mondiale d'actualiser l'étude originale.

La mise à jour de l'étude en 2016 a examiné l'impact de la pollution atmosphérique sur la santé des personnes. L’étude s’appuie sur les concentrations de PM10 mesurées par un réseau développé de stations de surveillance de la qualité de l'air au Maroc composé de 29 stations fixes et 3 mobiles situées dans les grandes villes. 2200 décès prématurés sont estimés pour 8 villes marocaines (Casablanca, Marrakech, Tanger, Mohammedia, Settat, Fès, Benslimane et Khouribga). 

En revanche, en utilisant des estimations d'exposition par satellite, la présente étude a estimé que l'exposition à la pollution de l'air ambiant a provoqué 6 014 décès prématurés au Maroc dans son ensemble en 2013.  Une comparaison avec les estimations nationales indiquent que le milieu urbain est le plus touché par la pollution atmosphérique avec un tiers des morts prématurées.

Article modifié le 2016/09/14 à 21h09

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