L’Union socialiste des forces populaires (USFP) «n'avait appelé ni à boycotter ni à soutenir les manifestations du 20 février» selon Ahmed Zaidi, le président de son groupe parlementaire. Cependant, aujourd’hui, le parti «reconnait l’importance des manifestations» de dimanche dernier selon toujours ce membre de son bureau politique qui a été contacté par l’AFP.
Agenda de réformes
Ce parti, membre de la coalition gouvernementale, appelle également à des «réformes» et demande à ce qu’un «agenda» soit établi pour leur mise en œuvre. Les camarades d’Abdelwahed Radi, qui veulent être «en phase avec les revendications des jeunes Marocains», constatent que «les réformes politiques commencées il y a 15 ans au Maroc sont maintenant consommées».
Pour le chef de file des députés socialistes au Parlement, «les réformes dont le Maroc a besoin sont de nature institutionnelle, pour donner de la crédibilité à l'action politique à travers le rétablissement de la relation entre les élections et la décision politique».
Alignement sur une des revendications des manifestants
Pour y parvenir, l'USFP réclame des «réformes constitutionnelles» visant à édifier «des institutions fortes et capables de promouvoir les affaires du pays». Ainsi, l'USFP, en plus de souligner sa neutralité concernant les manifestations elles-mêmes, demande à renforcer le pouvoir de sanction des citoyens marocains. Le parti remet ainsi sur la table une de ses anciennes demandes qui est en accord avec les revendications majeures du mouvement du 20 février.