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Grand Angle

Le président Mohamed Ould Abdel Aziz vide lentement mais sûrement l’ambassade mauritanienne à Rabat

A défaut d’une rupture officielle des relations avec le Maroc, le président mauritanien a opté pour une autre tactique : vider son ambassade à Rabat de ses diplomates. Une stratégie mise en marche depuis 2012.

Publié
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. / DR
Temps de lecture: 2'

La paralysie frappe-t-elle l’ambassade mauritanienne à Rabat ? C’est par l’affirmative que tranche un média local, s’appuyant sur les témoignages et les photos à l’appui de son journaliste au Maroc. Les fonctionnaires auraient déserté la chancellerie, avance le site d’information. «Il ne reste que les gardiens et quelques conseillers» tandis que «des dizaines de Mauritaniens (des étudiants et des malades) sont dans l’attente d’une solution à leurs problèmes», peut-on lire encore.

L’attaché culturel qui se trouvait sur place n’a pas souhaité répondre aux questions du journaliste mauritanien, préférant déserter les lieux. La nouvelle rapportée par le portail vient conforter la détérioration des relations entre Rabat et Nouakchott ; ce n’est une surprise pour personne.

Des relations au plus bas niveau

En février 2016, l’ambassade mauritanienne a acté le départ de son ancien premier conseiller, nommé consul en Guinée-Bissau. Deux années auparavant, c’est de son chargé d’affaire dont la chancellerie s’était séparée, Mohamed Ould Lakhel, promu ambassadeur au Mali. L’ambassadeur Mohamed Ould Mouaouia, en place à Rabat, avait quitté le Maroc en 2012 sans la moindre annonce. Depuis, le poste d’ambassadeur de Mauritanie attend toujours un successeur.

Or, ces départs ne semblent pas inquiéter le gouvernement mauritanien. Son ministre des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mohamed Lemine Ould Cheikh avait déclaré à la presse de son pays que «ce n’est pas la présence d’un ambassadeur qui détermine le niveau des relations entre les pays», soulignant qu'il s'agit d’«une vieille tradition qui n’est plus actuellement une nécessité».

Certes, la rupture entre les deux voisins n’est pour l’heure pas officielle mais leurs relations n’ont jamais atteint un aussi bas niveau. Cette tension n’est pas sans rappeler le passage du président-colonel Mohamed Khouna Ould Haidallah, également arrivé au pouvoir par un putsch le 4 janvier 1980 et contraint de le quitter par un coup d’Etat le 12 décembre 1984. Une époque marquée par la reconnaissance par Nouakchott de la «RASD», toujours en vigueur, et du renvoi de milliers de militaires marocains stationnés dans ce pays. Mieux encore, le nom du royaume figurait sur les passeports, aux côtés de l’Afrique du Sud et d’Israël, dans la case des pays interdits aux Mauritaniens.

En Mauritanie, le royaume a une ambassade dans la capitale et un consulat général à Nouadhibou, la deuxième ville du pays. Les deux sont ouverts et travaillent normalement.

Aveuglement
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 11 août 2016 à 12h27
Un malheureux noyés qui s'accroche a un autre.
Pour l'autre noyé.....
Il y a vraiment de quoi s'inquiéter sur le sort de l'Algérie.
Les problemes arrivent d'affilé. La loi des sériés.
Finances, économie, politique, social, fin de règne qui s'annonce épouvantable et qui dure dangereusement.

La France, a raison de s'inquiéter fortement des fortes nuisances migratoires qu'elle risque de ramasser en ces moments délicats.
Les Tunisiens astucieux et prévoyants ont déjà instauré une taxe de 30 dinars tunisien pour chaque passage de frontière pour les algériens.
L'industrie des enlèvements, des rackets et du crime explose et récupère les millions de laissés pour compte.

Le pauvre navire algérien va a la dérive avec personne aux commandes, et au moment ou ce besoin et le plus pressant et le plus cruel a l'Est.
La perspective de millions de désespérés a nos frontières dans les mois a venir ne relève nullement d'une vision de l'esprit ou intention malveillante, mais d'une situation visible a la planète entière sauf aux dirigeants algériens.

Tout désastre commence par un aveuglement. Celui de l'Algérie dure depuis trop longtemps.
@mandrin
Auteur : national geographic
Date : le 11 août 2016 à 10h06
Le president dictator mauritanien me fait penser a une scene de mustafa dans le film Austin powers.. Ahahahah

http://youtu.be/htRHj3tyYyo
@amin
Auteur : national geographic
Date : le 11 août 2016 à 10h00
L objectif du royaume du maroc c est integrer l union africaine et l expulsion manu militari le virus rasd de l organization pan africaine..

C est tres surprenant que aucun pays magrehbins ne fait partie des 32+etats africains amis qui soutiennent la position du royaume..

Le constat est flagrant... Nos vrais ennemis sont nos voisins..

Tunis, nouatchok et le caire ont montre leur vrais visage..

Le caire et Tunis sont plus independents que la Mauritanie..

Il rallieront la position du maroc et voteront l expulsion du polizbel.

Je pense que malgre les apparences, c est le royaume du maroc qui met la Mauritanie sous pression pour abandonner definitivement le polizbel et s affranchir de l influence d alger.
Crise
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 11 août 2016 à 09h57

Une belle crise ! Tout en finesse ! À fleuret moucheté.
À qui fera le plus mal à l'autre, à qui s'imposera le mieux sur un certains nombre de faits et de symboles.
Qui provoquera le plus méchant urticaire chez son voisin, ou le plus gênant bouton aux extrémités.
Qui affectera gentiment le plus les intérêts de l'autre et qui lui créera les plus douces nuisances à lui et à ses ressortissants au point de l'empêcher de dormir quelques jours seulement.

Des gentils petits désirs malins ,malicieux et délicatement perfides et méchants apparaissent innocemment et silencieusement, sans cris et sans chuchotements quelque part dans le désert.

Tant qu'on est dans ces joyeusetés touchantes, pas de problèmes, les marocains ont connus pire dans leur longue, longue, longue histoire.
Reste aux autres de ne pas trop venir pleurnicher en cas de distribution de dividendes.
Un président qui essaie de se donner de l'importance
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 11 août 2016 à 09h51
Ce président mauritanien a choisi le mauvais moment pour se rallier à la politique de la junte militaire algérienne et des polisariens. Ce qui montre qu'il n'est pas assez doué pour faire des choix intelligents selon les circonstances actuelles. Très bientôt, il regrettera d'avoir choisi le camp des polisariens et leur mentor algérien. D'ici là, je lui souhaite bon courage.

A force d'être gonflé, en permanence, par l’hypocrisie de la politique d'Alger, ce Mohamed Ould Abdel Aziz finira par exploser.
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