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France : La justice confirme la dissolution de l’association de la mosquée de Lagny-sur-Marne

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La salle de prière de Lagny-sur-Marne avait été fermée le 2 décembre 2015 à la suite d’une vaste opération policière. / Thomas Samson, AFP
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Le décret de dissolution de l’association qui gérait la mosquée de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), réputée «radicale», ne sera pas suspendu. La décision du Conseil d’Etat a été rapportée hier par le Monde.

«L’Association des musulmans de Lagny a contribué à propager l’idéologie de l’ancien imam (…), qui prônait un islamisme radical, appelant au rejet des valeurs de la République et faisant l’apologie du djihad armé ainsi que de la mort en martyr», a fait savoir le juge des référés de la plus haute juridiction administrative française dans un communiqué. Une décision motivée par le fait que «des membres de l’association ont activement participé à des filières de recrutement et d’acheminement vers la zone irako-syrienne».

Le 14 janvier 2016, François Hollande avait prononcé par décret la dissolution de l’association. Le juge des référés du Conseil d’Etat l’avait suspendu le 30 mars pour une raison de procédure. Le président de la République avait alors de nouveau décrété la dissolution de l’association le 6 mai dernier. Celle-ci avait réclamé auprès du Conseil d’Etat l’annulation du décret et avait saisi le juge des référés pour une suspension provisoire de l’acte exécutoire, le temps qu’il soit définitivement statué sur sa légalité.

Considérée comme un «foyer d’idéologie radicale» par le gouvernement, la salle de prière de Lagny-sur-Marne avait été fermée le 2 décembre 2015 à la suite d’une vaste opération policière - une disposition encore jamais prise pour un cas de radicalisation.

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