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Grand Angle

Sommet arabe : Mohammed VI appelle à œuvrer « collectivement en faveur de la sécurité et du développement »

Même s’il ne s’est pas rendu personnellement au sommet de la Ligue arabe de Nouakchott, le roi Mohammed VI a tenu à adresser un message aux participants par l'intermédiaire de Salaheddine Mezouar. Le souverain a ainsi plaidé pour le développement humain et le renforcement de la sécurité collective.

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Le 27e sommet arabe à Nouakchott. / DR
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Le discours de Mohammed VI au 27e sommet de la Ligue arabe par la voix du ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar n’a pas dérogé à une ligne politique adoptée par le souverain depuis plusieurs années. Le texte a accordé la priorité à l’amélioration des conditions de vie des populations du monde arabe. C’est le même message qu’il prône traditionnellement à l’occasion de réunions internationales comme lors de son discours du 17 juillet adressé à la présidence en exercice de l’Union africaine.

Développer la région arabe passe nécessairement par «la mise en place d’une architecture de partenariats appropriés entre les membres de la maison arabe, en fonction des besoins, des priorités et des espaces pour permettre au citoyen arabe de vivre dans la dignité et la quiétude». Cet objectif tarde toutefois à se concrétiser. En cause, les graves dissensions du monde arabe qui mettent en échec toutes les bonnes initiatives.

Un «jihad pour bâtir la confiance et assainir l’atmosphère»

S’extirper avec succès de cet imbroglio ne peut être garanti que par la «construction de l’Etat moderne fondé sur la citoyenneté, le droit et l’attachement à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale», précise Mohammed VI dans son discours lu à l’occasion du sommet de Nouakchott.

Le souverain soumet à ses homologues le projet de lancement d’un «jihad» aux antipodes de celui prôné par les organisations terroristes, destiné «à bâtir la confiance et assainir l’atmosphère pour parvenir à régler nos problèmes entre nous, loin des influences extérieures qui compliquent davantage ces questions et diffèrent leur règlement, avec ce qu’il en résulte comme dilapidation des efforts et épuisement des énergies et des ressources».

Le diagnostic de la maladie du monde arabe est appuyé par des exemples concrets sur l’incapacité de la Ligue à mettre un terme aux crises qui sévissent en Irak, en Syrie, au Liban et en Libye. Cette faiblesse a rendu la région vulnérable à l’expansion de la menace «du terrorisme, qui ronge les esprits de certains de nos citoyens et met à mal la sécurité et la sûreté de nos pays», constate le monarque. Le phénomène avance et «enjambe les frontières» grâce aux divisions entre les Etats arabes. Son éradication ne se fera qu’en «œuvrant collectivement en faveur de la sécurité et du développement», a conclu Mohammed VI.

Un coup d'épée dans l'eau
Auteur : safranlxyxy
Date : le 26 juillet 2016 à 14h22
Plusieurs chefs d'états ont boudé cette réunion.
C'est pour se dire bonjour, prendre un verre d'eau de table. Et au revoir, a la prochaine.
Pessimisme
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 26 juillet 2016 à 14h03
Je suis pessimiste !
Quelqu'un avait dit :

" si on ne peut rien faire avec eux, il faut tout faire sans eux "

Rien a tirer de ce groupement dans sa constitution, sa forme, et son mode de fonctionnement actuel.
La structure actuelle est bloquante, désorganisante, conflictuelle et archaïque.

Probablement des petits groupements par affinités politiques et économiques ou autres pourront peut- être fonctionner. Mais LE. RADEAU DE LA. MEDUSE de la ligue terrible, je n'y croit pas, je n'y croit plus.
Dernière modification le 26/07/2016 14:04
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