Une vague d’interpellations dans les milieux salafistes marocains s’est produite dans la matinée du 19 juillet dernier à Tanger, Fès, Salé, Tétouan et Marrakech. Ces villes sont réputées pour abriter une forte communauté salafiste.
La plupart des suspects ont été interrogés par la police pendant plusieurs heures avant d’être finalement relâchés. Seuls six sont encore détenus, dont trois membres de la Coordination de défense des détenus islamistes, affirme Abderrahim El Ghazali, porte-parole de l’ONG à l’agence EFE.
Ces arrestations n’auraient aucun lien avec des attentats commis à l’étranger, notamment celui de Nice. Elles s’inscrivent dans un exercice routinier des forces de la sûreté nationale pour s’assurer que des membres de la mouvance radicale ne soient pas tentés de rejoindre des zones de conflits en Syrie, en Irak ou en Libye.