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Grand Angle

Mezouar critique le bilan du gouvernement dans le secteur de l’emploi

Salaheddine Mezour n’est pas satisfait des réalisations du gouvernement dans le secteur de l’emploi. Une position qu’il a exprimée hier à Casablanca devant des membres de son parti et des invités. Le président du RNI effectue, ainsi, son retour sur la scène politico-médiatique.

Publié
Photo : RNI
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Après une période de silence de plusieurs semaines, Salaheddine Mezouar a repris ses attaques contre le bilan du gouvernement. Cette fois, il cible le marché du travail. Ce choix est loin d’être anodin que le ministère concerné n’est pas dirigé par un membre du parti de la Colombe. Hier à l’occasion d’un «Iftar» organisé par sa formation dans un hôtel à Casablanca, il a pointé du doigt le faible taux de croissance enregistré durant les dernières années.

Un pourcentage qui, selon lui, n’a pas favorisé la création de suffisamment de postes d’emplois pour répondre aux demandes des Marocains. Mezouar a, ainsi, fait sienne des analyses déjà exprimées par le wali de Banque Al Maghrib, Abdellatif Jouahri, et par le Haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi, sur la santé de l’économie. Le chef du RNI a, par ailleurs, saisi l’occasion de cet «Ifatr» pour vanter le modèle politique prôné par son parti, alliant l’économie libérale à l’engagement sociétal.

"On n’est jamais mieux servi que par soi-même"

Moins critique que son président, le ministre des Finances, Mohamed Boussaïd, a attribué les causes de l’échec du gouvernement à la difficile conjoncture internationale. Il a ainsi expliqué que le cabinet Benkirane a pris des initiatives ayant permis à l’économie de remonter lentement la pente. Un discours que l’argentier du royaume a déjà tenu le mardi 28 juin lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants.

Cet «Iftar» à Casablanca a surtout permis à Salaheddine Mezouar d’effectuer son retour sur la scène politico-médiatique. Contrairement aux autres leaders des formations politiques –opposition et majorité- qui font salles combles pendant les soirées de ce ramadan lors des réunions avec des associations politiques ou les décideurs économiques, force est de constater que le président du RNI ne bénéficie pas du même traitement réservé à Benkirane, El Omari ou encore à Chabat. Mezouar semble de plus en plus isolé. Les autres cadres du parti ne sont pas mieux lotis que leur président.

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