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Grand Angle

Législatives en Espagne : La droite classique arrive en tête et améliore son score

Sans surprise, la droite classique est sortie victorieuse des éléctions législatives espagnoles. Le PSOE et Ciudadonos y ont laissé des plumes. Alors que la nouvelle coalition Unidos-Podemos n’a pu arracher la 2e place.

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Mariano Rajoy - Partido Popular / DR
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Les élections en Espagne du dimanche 26 juin donnent la victoire à la droite classique. Le Partido Popular arrive en tête avec 137 sièges, soit 14 de plus que lors des législatives du 20 décembre 2015. Même si le PP n’a pas réussi pas à remporter la majorité absolue (176 députés) à la Chambre basse du parlement nécessaire pour gouverner seul, Mariano Rajoy se positionne d’ores et déjà comme le candidat ayant les meilleurs leviers pour diriger le prochain exécutif alors que deux de ses principaux adversaires ont subi des revers.

Le PSOE de Pedro Sanchez a perdu 5 sièges et 8 pour Ciudadanos d’Albert Rivera. Le premier devra rendre des comptes à la base socialiste et surtout aux caciques du PSOE qui n’ont pas béni les alliances, d’abord avec Podemos qui n’a pas fait long feu, et puis avec Ciudadanos. Des voix au sein du parti proposent la tenue d’un congrès extraordinaire. La présidente de la région de l’Andalousie, Suzana Diaz, est pressentie pour succéder à Sanchez.

Unidos-Podemos : la surprise n’a pas eu lieu

Quant à Me. Rivera, il n’est plus en mesure d’imposer ses conditions à la direction du PP. Voler de ses propres ailes s’est avéré fatale pour la jeune formation. Elle a perdu 429 mille voix par rapport aux élections du 20 décembre. Des voix qui se sont portées sur les candidats du PP.

Par ailleurs, la coalition Unidos-Podemos, créée le 13 mai, n’a pu réaliser la surprise que lui prédisaient, pourtant, les sondages durant la campagne électorale. Elle n’a progressé que de 2 petits sièges, 71 contre 69 arrachés par les camarades de Pablo Iglesias lors du dernier scrutin mais sans l'appui de leurs nouveaux alliés.

Le 19 juillet, les députés espagnols se réuniront pour élire le président de la Chambre basse. Ensuite, le roi Felipe VI initiera une série de contacts avec tous les chefs de partis, à l’issue desquels le monarque nommera un candidat pour former le prochain gouvernement. Un processus qui devrait prendre tout l’été. Les résultats des élections du 26 juin devront rassurer la partie marocaine quant à l'avenir de ses relations avec l'Espagne. 

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