Menu

Grand Angle  

L’agression de la mineure Chaimaâ s’invite à la Chambre des représentants

Les actes de violence dans les universités marocaines montent d’un cran. L’agression de Chaimaâ n’est malheureusement pas un acte isolé. Cette après-midi, à la Chambre des représentants, les politiques se sont emparés de l’affaire. Explications.

Publié
Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur / DR
Temps de lecture: 2'

L’agression de la mineure Chaimaâ était au menu de la séance du mardi 24 mai de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants. Pour aborder l'affaire, quatre groupes ont pris la parole, dans le cadre du «Droit d’informer».

Bien que les présumés coupables soient de l’extrême gauche, le ministre de l’Enseignement supérieur a pris leur défense. «Je ne vais pas les condamner. Ce sont les victimes de ceux qui les ont endoctrinés et continuent de les financer», a lancé Lahcen Daoudi. «Il y a des courants connus qui défendent» ces jeunes, a-t-il ajouté. Une allusion à certaines formations de l’opposition au sein du parlement. Des propos à l’origine d’une prise de bec, toutefois brève, entre le ministre et certains députés.

Vers une commission d’enquête parlementaire ?

«Ces jeunes ne sont pas nés des extrémistes» a-t-il ensuite assené. Malgré la gravité des faits, le ministre n’a pas écarté la possibilité de l’acquittement des suspects à l’issue du processus judiciaire pour «faute de preuve». Hier s'est ouvert au tribunal de première instance de Meknès le procès des mis en cause. La cour l'a reporté au 30 mai à la demande des avocats des deux parties. «Nous avons vécu cela avec des étudiants à Tétouan» accusés de destruction de biens appartenant à l’université. «La justice ne dispose pas de moyens pour condamner les actes d’un groupe minoritaire». Et d’inviter les députés à durcir les lois contre ce genre de crimes.

Dans son intervention, Daoudi a défendu les présidents des universités, les doyens et les forces de sécurité, jetant la responsabilité de la montée de la violence dans les universités (Fès, Tétouan, Oujda, Meknès et Marrakech) dans le camp des partisans de l’extrême gauche.

Le ministre a, par ailleurs, demandé aux députés de constituer une commission d’enquête parlementaire à dessein d’élucider ce qui s’est passé la semaine dernière à Meknès. Et de rappeler qu’il a ordonné à une commission d’inspection, relevant du ministère, de présenter un rapport sur les faits.

Soyez le premier à donner votre avis...
Des hordes sauvages !
Auteur : belmamoun
Date : le 26 mai 2016 à 21h17
Ceux qui ont commis ce crime ignoble sont de vrais sauvages et non des étudiants ! La justice doit bien faire son travail et condamner ces monstres à une peine très sévère pour le préjudice qu'a subit la victime, pour l'image du Maroc et pour la nuisance qu'ils ont porté à l'Université marocaine !
.
Auteur : Sweet_Law
Date : le 24 mai 2016 à 19h41
ces étudiants gaucho "marxistes" faut les chopper et leurs éclater la tronche en bonne et due forme.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com