Maroc : Pour passer sa thèse, il faudra maitriser l'anglais

Par Ibrahima Bayo

Publié Le 23/05/2016 à 19h12

Temps de lecture: 1'

C'est officiel! Désormais, pour soutenir une thèse de doctorat, une nouvelle exigence vient de s’ajouter à la liste : la maîtrise de l’anglais. C’est ce que vient de stipuler une circulaire du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, rapporte ALM.

Datée du 20 mai, la circulaire explique que la mesure devrait entrer en vigueur dès septembre 2017 et se veut un moyen d’élever la qualité et l’apport de la recherche scientifique nationale au niveau international. Les thésards devront désormais traduire leur travail de recherche en anglais, indiquer des références en anglais et plus encore, débattre lors de la soutenance de leur thèse dans la langue de Shakespeare. Plus facile à stipuler qu’à faire au vu des difficultés pratiques que la mesure va poser aux chercheurs.

langue_anglaise soutenance these doctorat chercheurs

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BRAVO AUX MINISTRES BELMOKHTAR ET DAOUDI

Auteur : francomarocophile
Date : le 25 mai 2016 à 14h14

Avec de la bonne volonté, rien n'est insurmontable, les ministres Belmokhtar et Daoudi sont entrain de sauver du naufrage, l' Education Nationale et l'Enseignement Supérieur.

Dernière modification le 25/05/2016 14:26

Maîtrise d'anglais

Auteur : hayatt1
Date : le 23 mai 2016 à 23h18

Pour passer sa thèse, il faudra maîtriser l'anglais :
c'est une très bonne chose !
et ça devrait être aussi la première condition pour être ministre !!!

Il y a du travail...

Auteur : FATEM95
Date : le 23 mai 2016 à 21h33

...quand on connait le niveau en anglais de la majorité des profs qui dirigent les thèse. C'est un mal hérité de la France où l'anglais est moins maitrisé qu'en Allemagne, en Espagne ou dans les pays scandinaves.

Ce genre de décisions pose problème car complètement déconnecté de l'amont où déjà le français est mal enseigné. Il faut de la cohérence. Renforçons l'enseignement de l'anglais dans le secondaire et pourquoi pas dans le primaire et après imposons des choses dans le supérieur.

Et c'est là où où on voit qu'on s'attaque à une montagne. Car il faut commencer par former les cadres. Et c'est l'effet boule de neige. Mais ce n'est pas insurmontable.

Malgré tout l'idée n'est pas mauvaise car un doctorant peut se former et faire des progrès s'il s'en donne les moyens. ça obligera les directeurs de thèse à mieux sélectionner. Ils ne prendront que les meilleurs et pas seulement ceux qui veulent poursuivre car ils ne trouvent pas de travail.