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Grand Angle

Le Maroc, 14ème pays le plus touché par la flambée des prix alimentaires mondiaux, selon le PNUE

Le Programme des Nations unies pour l’environnement vient de publier son dernier rapport sur la vulnérabilité environnementale et économique des Etats face à la flambée des prix des denrées alimentaires à travers le monde. Le Maroc, lui, figure parmi les pays les plus touchées. L'alerte se fait désormais pressante.

Publié
Photo/David Levene/Oxfam
Temps de lecture: 2'

Sur 110 pays à travers le monde, le Maroc est le 14ème le plus touché par la flambée des prix alimentaires sur le marché international. C’est ce que révèle le rapport récemment publié par le Programme des Nations unies sur l’environnement en collaboration avec Cambridge Econometrics et plusieurs institutions financières de premier plan et intitulé : «Erisc phase II : Comment les prix alimentaires lient les contraintes environnementales au risque de crédit souverain».

Globalement, les pays du monde entier «vont probablement souffrir» de la hausse des prix alimentaires dans le futur, favorisée par le déséquilibre croissant entre l’offre et la demande de nourriture, indique le rapport. La configuration mondiale serait telle que les populations aux revenus en hausse intensifieront leur demande alimentaire, alors que les changements climatiques et la raréfaction des ressources -en eau notamment- perturbera la production.

Certains pays d’Amérique du Sud – Uruguay, Paraguay notamment- sont les moins vulnérables, tandis qu’en Afrique, la situation s'est dégradée. D’ailleurs, 17 des pays les plus touchés par la flambée des prix alimentaires mondiaux se trouvent sur le continent. Les cas du Maroc et de l’Egypte sont particulièrement soulignés par les auteurs. D’après eux, un doublement des prix alimentaires pourrait plonger ces deux pays dans une situation pire que celle du Benin qui est actuellement le plus affecté, avec une incidence de plus de 8 points de pourcentage sur son PIB.

Contexte difficile

Le problème du Maroc, relèvent le rapport, c’est sa forte dépendance aux importations de produits alimentaires de base conjuguée à la hausse des dépenses des ménages liées à l’alimentation. Cela devrait se traduire par une augmentation de l’indice des prix à la consommation qui irait jusqu’à 19,5% au Royaume, selon les projections réalisées par les auteurs du rapport. Dans un tel contexte, alors que le royaume est déjà sous stress hydrique, le PNUE s’attend à des effets macroéconomiques négatifs : détérioration de la balance des paiements, appréciation du taux de change par rapport au dollar, diminution des réserves de change et même baisse des recettes budgétaires. «Les fluctuations des prix des denrées alimentaires se font sentir directement par les consommateurs et se répercutent à travers les économies nationales. Il est important d'anticiper l'impact économique de ces contraintes afin que les pays et les investisseurs puissent travailler à atténuer et minimiser les risques», a déclaré Achim Steiner, Directeur exécutif du PNUE. 

Il s’agit ainsi du énième rapport international qui alerte le Royaume sur les multiples risques qu’il encourt en raison des changements climatiques. Pour la co-fondatrice de Global Footprint Network et directeur de Initiative Finance, Susan Burns, le renforcement des stratégies gouvernementales relève de l’urgence. «Maintenant plus que jamais, en cette ère de changement climatique, il est crucial d'identifier tous les risques environnementaux pertinents, d'investir non seulement dans des actions, mais aussi dans les obligations souveraines.

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et oui
Auteur : sakki
Date : le 20 mai 2016 à 22h41
et Mr Ben Kirane kirane il nous dit que c'est Allah qui donne et qui refuse de la Pluie , donc nous devrions le croire
il demande de faire la prière de l'Istiss9ae avec les jélalèbe à l'envers ah oui les jlalèbe à l'envers pour demander de la pluie , nous sommes en 2016 ah oui il faut le voire et le vivre pour le croire
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