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Grand Angle

Le PADS demande l’ouverture d’une enquête sur les Marocains cités dans Panama papers

Gouvernement, partis d’opposition et centrales syndicales s'accordent à ne prêter aucune attention à l’affaire Panama papers. Seules quelques associations des droits de l’Homme demandent à l’exécutif d’ouvrir une enquête. Un appel que vient de revendiquer le PADS, une formation de gauche non-représentée au parlement.

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Les révélations des Panama papers n’intéressent guère le gouvernement marocain. Et il n’est d’ailleurs pas le seul, puisque les partis politiques représentés dans les deux Chambres du parlement ont montré le même désintérêt. Hier après-midi, les deux sessions des questions orales ont totalement ignoré le scandale international. Ni les députés, ni les conseillers, qu’ils soient issus de l’opposition ou de la majorité, n’ont daigné soulever le problème.

Ils ne sont pas les seules, puisque plusieurs partis politiques ont opté pour le silence y compris le PSU, réputé être très à cheval sur les fuites de capitaux et l’évasion fiscale. Les camarades de Nabila Mounib n’ont jusqu’à présent pas communiqué officiellement sur le sujet. Ce silence politique a été cependant brisé hier par le PADS, une scission de l’USFP qui remonte au milieu des années 80.

"Diligenter des enquêtes urgentes"

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le secrétariat national du PADS demande aux deux Chambre du parlement de constituer des commissions d’enquête en vue d’auditionner les noms des Marocains ayant figuré sur les listes de Panama papers. La plus haute instance du parti de Me Abderrahmane Benameur sollicite également de la présidence du gouvernement, du ministère des Finances, à travers son Inspection générale des finances, du ministère de la Justice et de la Cour des comptes de diligenter des enquêtes urgentes. Le PADS souligne que toutes ces actions sont conformes à la constitution du 1er juillet 2011, appelant à la «reddition des comptes»  et à «la protection des deniers publiques».

Le secrétariat national du PADS émet le souhait d’une application stricte des textes juridiques relatifs aux crimes financiers mentionnés dans le code des impôts, la loi de change, les tribunaux de crimes financiers, le code pénal et dans les traités internationaux, signés par le Maroc, condamnant l’évasion et la fraude fiscale.

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Auteur : participant
Date : le 17 avril 2016 à 09h42
Grosse erreur du gouvernement de ne pas ouvrir une enquête .

Logiquement , ce sont les services des impôts qui doivent saisir un juge, et que les services fiscaux ouvrent les dossiers des noms cités. : ont ils payé leurs impôts ou pas ...?
Par souci de discrétion
Auteur : moirk
Date : le 13 avril 2016 à 18h54
Tous ces pauvres cherchaient seulement la discrétion. La discrétion est parfaitement garantie en Suisse. Ahh le Panama est encore plus discrét.
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