Sur la question du Sahara, le Maroc pourra toujours compter sur le soutien de la France au Conseil de sécurité. Un appui réitéré par Manuel Valls, ce dimanche à Alger.
En conférence de presse avec son homologue algérien, le premier ministre français a prôné une solution politique mutuellement acceptable au différend territorial. Et de rappeler brièvement que la position de son pays «n’a pas changé» et compte «prendre ses responsabilités en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies».
Valls résiste aux pressions d'Alger
Des propos diamétralement à l’opposé de ceux d'Abdelmalek Sellal. Celui-ci a défendu l’ «autodétermination du peuple sahraoui» et revendiqué un «retour à la légalité internationale et ce qui a été décidé par l’ONU» sur ce sujet.
Outre les propos tenus par Valls, la déclaration conjointe de la 3e session de la haute commission entre les deux pays ne comportait aucune mention sur le conflit du Sahara occidental. Une nette avancée par rapport au communiqué de décembre 2013, à l’occasion d’une réunion entre Sellal et l’ancien premier ministre Jean Marc Ayrault.
Une position de la France qui conforte le royaume à deux semaines de l’adoption par les Quinze d’une nouvelle résolution sur le dossier du Sahara.