Le maire PJDiste de Rabat écarté de la prière du vendredi avec le roi Mohammed VI

Le maire de Rabat est-il devenu persona non grata ? Mohamed Seddiki a été écarté de la liste VIP de la prière du vendredi accomplie par le roi Mohammed VI dans une mosquée de la capitale. Une mise à l’écart qui a valeur de sanction pour le PJDiste. Elle devrait alimenter les rumeurs sur une possible révocation du maire par la tutelle. Une perspective d'autant plus plausible que Seddiki fait l’objet de deux enquêtes diligentées par les ministères des Finances et de l’Intérieur sur ses accointances avec la société REDAL, gestionnaire de la distribution de l’eau, l'électricité et l’assainissement liquide.

Seddiki était en effet un salarié de l’entreprise française jusqu'en 2012, année où il part à la retraite pour «raison de santé», avec un chèque de 500 mille dh. Trois ans après son départ, ses maux de santé semblent avoir disparu. Il remporte la mairie de Rabat lors des élections communales du 4 septembre. L’opposition dénonce son élection, arguant qu’il n’est pas apte physiquement pour diriger la capitale.

Pour rappel, sous le gouvernement Abbas El Fassi, le ministère de l’Intérieur avaient révoqué deux présidents de conseils communaux issus du PJD, Aboubaker Belkoura à Meknès et Moha Rejdali à Témara.