L'Arabie Saoudite accorde un don au Maroc de plus de 2 milliards de dirhams

Le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid et son homologue saoudien, Ibrahim Ben Abdelaziz Assaf ont signé hier au Bahreïn, une convention de financement d’un montant de 230 millions de dollars, indique la MAP.

Dans le détail, il s’agit de «dons pour le soutien au financement». Parmi ces dons, une enveloppe de 80 millions de dollars est destinée  au financement de la 1^ère tranche du projet d’irrigation dans la plaine de Saïss dans la région Fès-Meknès. Une seconde enveloppe de 50 millions de dollars servira au financement du projet d’équipements des hôpitaux publics. Un montant de 100 millions de dollars sera alloué au programme de financement des PME. 

Les deux premières enveloppes d’une valeur de 130 millions entrent dans le cadre de la quote-part saoudienne des dons du Conseil de coopération du Golfe (CCG) destinés au Maroc. 4 pays du Golfe, le Qatar, l'Arabie Saoudite, le Koweït et les Émirats Arabes Unis avaient convenus en 2012 d’accorder au Maroc une enveloppe globale de 5 milliards de dollars sur 5 ans (2012-2017). Cette dernière était destinée à la construction des infrastructures, au renforcement de l’économie et au développement touristique. Quant à l’enveloppe destinée aux PME, elle entre dans le cadre des programmes de garantie et de soutien.

Les investissements saoudiens au Maroc semblent ne pas être du goût d’Alger, particulièrement ceux faits dans les provinces sahariennes. Une source au Sahara a récemment confié à Yabiladi que 3 jours après l’audience accordée par le roi Salman d’Arabie Saoudite à Fouad Ali El Himma et à Nasser Bourita, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika avait dépêché un émissaire auprès du souverain saoudien pour le convaincre de ne pas investir dans les provinces sahariennes. Il semble que l’appel du pied d’Alger n’ait pas eu de conséquences sur les relations entre les deux royaumes.