Yacoub Ould Dahoud a finalement succombé à ses graves blessures dans une clinique privée de Casablanca ce Samedi matin, selon l’AFP. Lundi, l’homme d'affaires mauritanien de 43 ans s’était aspergé d'un liquide inflammable à l'intérieur de son véhicule, avant d'y mettre le feu, ont indiqué des témoins. Il avait auparavant arrêté sa voiture près de la présidence de la République.
Son geste faisait suite à un «mécontentement de la situation politique du pays» et à une «colère contre le régime en place».
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz s’était exprimé jeudi en affirmant que «la frustration et la désolation ont conduit» cet «homme riche» à commettre son geste face à un gouvernement qui mène une «lutte sans merci» contre «la gabegie et le détournement des deniers publics». Par contre, d’après Mohamed Ould Mawloud, responsable de l'opposition, « la pression des injustices» avait poussé l’homme à agir de la sorte.
Ce décès vient s’ajouter à la liste des victimes qui se sont immolées par le feu en Tunisie, en Algérie, en Egypte et en Mauritanie depuis mi-décembre.