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Grand Angle

Maroc : La cédraie de l'Atlas reconnue réserve de biosphère par l'UNESCO

Le cèdre de l'Atlas sera-t-il mieux protéger dorénavant ? Le tout récent classement de la cédraie au Maroc comme l'un des nouveaux sites du Réseau mondial des réserves de biosphère pourrait y contribuer. Détails.

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L’UNESCO vient d’ajouter 20 nouveaux sites au Réseau mondial des réserves de biosphère. Parmi eux, un site marocain : la cédraie de l’Atlas, a annoncé le Conseil international de coordination du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère à l’issue d’une rencontre tenue ce week-end à Lima.

«Cette réserve de biosphère, qui se situe au centre du massif de l’Atlas, abrite le majestueux cèdre de l’Atlas et concentre près de 75% de la population mondiale de cet arbre», a indiqué l’instance onusienne, soulignant la richesse en écosystèmes de cette partie du massif de l’Atlas.

Depuis plusieurs années, le cèdre de l’Atlas est sous une alerte. En 2011, en effet, les associations tiraient la sonnette d’alarme quant à l’abattage clandestin de cet arbre. En 2013, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) l’a introduit dans sa liste rouge des espèces en voie de disparition. L’année dernière, le Haut-Commissariat aux Eaux et forêts et les ONG tiraient la sonnette d’alarme quant à la menace que représente le réchauffement climatique pour le cèdre.

Importance vitale de la cédraie

Rappelant que son point culminant atteint 3700 mètres, L’UNESCO relève que la cédraie de l’Atlas offre à la région des ressources en eau d’une «importance vitale». De plus, «la culture locale, riche, représente un bastion majeur de la culture berbère», ajoute-t-elle, relevant la diversité des activités qui y sont menées en exerçant toutefois une forte pression sur les ressources en eau : plantation d'arbres fruitiers, agriculture moderne, tourisme…

Les autres réserves qui s’ajoutent au réseau mondial de l’UNESCO se trouvent notamment au Canada (Beaver Hills et Tsá Tué), en Haiti (La Hotte), au Ghana (Lac Bosomtwe), en Inde (Agasthyamala) ou encore en Algérie (Monts de Tlemcen), pour ne citer que ceux-la. Ainsi, le réseau mondial compte désormais 669 sites, dont 16 transfrontaliers, répartis dans 120 pays.

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